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ceau fibreux; ils exagäreront le caractäre des ächancrures principales; 
ils saisiront tous les points saillants, les belles lignes des redents; ils 
donneront au modelfä assez plat de cette feuille une grande änergie, 
tout en respectant son galbe. 
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Mais si nous jetons les yeux sur la figure 35, nous voyons que dans 
la feuille de Figuier, comme dans la plupart des feuilles, les contours 
se contrarient, en conservant cependant, de chaque cote des branches 
fibreuses, des portions de tissus qui presentent une certaine symetrie. 
Ainsi, en face des clepressions A se trouvent des rentlements B. La 
meme observation peut etre faite sur les contours musculeux des ani- 
maux. Cette disposition (les bords des tissus donne aux feuilles une 
souplesse et une elegance particulieres. Les sculpteurs du moyen äge 
ont, en cela, suivi fidelement les regles naturelles dans tous les cas 
ou les besoins de Fornementation nüaxigeaient pas une ponderalion 
rigoureuse des deux bords, comme dans les parties milieux. La fig. 36,