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FLORE 
repoussait, dans Fornementation architectonique comme dans sa con- 
struction, les traditions romanes: (l'abord parce que ces traditions 
appartenaient aux anciens ordres religieux, et quiune reaciion gene- 
rale s'etait faite contre ces ordres ; puis parce que la HOLIVGÜB 90010 
tenait a se rendre compte de tout, ou lululot a donner la raison de tout. 
ce qifcellc creait. (Tetait un systeme qui, comme tout systeme, etait 
inflexible, imperieux dans son expression, n'admettent, nulle conces- 
sion, nul ecart. (Tetait une reforme radicale.   
Si, comme nous llavons dit au commencement de cet article, les 
moines clunisiens avaient introduit dans leur decoration sculptee quel- 
ques vegetaux enlpruntes a la flore locale; s'ils avaient, peut-ätre les 
premiers, place l'art de Fornemaniste sur cette voie, il faut bien recon- 
naitre qu'ils avaient adopte un grand nombre (YOPIIGHIBDLS qui deri- 
vaient de la decadence romaine, quelques autres pris sur les objets ou 
les etoffes que POrienL leur fournissait. Gomme nous avons eu plu- 
sieurs fois l'occasion de signaler ce dernier fait, il est necessaire, tout 
en restant dans le sujet de cet article, de donner des preuves. 
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Nous possedons en France, aujourd'hui, gräce a nos jardins el a nos 
serres Chaudes, un grand nombre de vegetzlux qui nous viennent du 
fond de l'0rient, et qui, au x16 siecle, etaient parfaitement inconnus en 
France. Telle est, par exemple, cette plante charmante designee par 
les botanistes sous le nom de Diclytra, dont les belles grappes de fleurs 
alfectent des formes si elegantes et d'un contour si original (fig. 211), 
Le Diclytra vient de Chine et de l'inde. Nous ne savons si, 311 Xle SÜBCIB