Volltext: [Dais-Fût] (T. 5)

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ces illusions de l'oeil qui sontproduites par des masses d'ombres oppo- 
sees sans rappel delumiäere a des masses claires sans rappel d'ombre. 
Nous ne saurions trop le repeter, lorsqu'un edifice ou partie d'un odi- 
tice se decoupe entieremcnt sur le ciel, rien n'est. indifferent. dans la 
masse comme dans les (letails; la moindre inattention dans l'adoption 
d'un ornement, dans letrace, d'un contour, (lcrangc entierement l'har- 
monie de la masse. Il est necessaire que tout. soit. clair, facile a com- 
prendre, que les profils et. ornements soient. a lechelle. qu'ils ne con- 
trarient jamais la silhouette, et ce pendant qu'ils soient tous visibles 
et appreciables. 
La tleche de Notre-Dame de. Paris est entierement. construite en 
chene de Champagne ; tousles bois sontrecouverts de lames de plomb, 
et les ornements sont de plomb repousse  
Alors comme aujourd'hui, l'occasion d'elever des flecbes de char- 
pente aussi importantes ne se presentait pas souvent. Le plomb etait. 
plus cher autrefois qu'il n'est de nos jours, bien que son prix soit en- 
core fort cleve; sur de petites eglises de bourgades, de villages ou 
dlfibbayes pauvres, on ne pouvait penser a revelir les lleches de char- 
pente que (l'ardoise. Il fallait, dans ce cas, adopter des formes simples, 
eviter les grands ajours et bien garantir les bois contre la pluie et l'aie- 
tion du soleil. 
Nous avons constate bien des fois deja que l'architecture du moyen 
fige se prete a Fexecution des cieuvres les plus modestement. concues 
commea celledes (Buvres les plus riches: cela seul prouverait que c'est 
un art complet. Si l'architecture ne peut s'appliquer qu'a de somp- 
tueux edifices et si elle se trouve privee de ses ressources quand il faut, 
s'en tenir au strict necessaire, ce n'est plus un art, mais une parure 
sans raison, une affaire de mode ou de vanite. 
Nous donnons (fig. 22) un exemple de ces tleches entierement reve- 
tues d'ardoise, elevees, comme celle de Notre-Dame de Paris, ala ren- 
contre des combles sur le transsept: c'est la tlizche de Peglise d'0rbais 
(Marne), autrefois dependante d'une abbaye. Excepte les ext-remites 
des poincons, qui sont rcvetues de chapeaux de plomb tres-simples, 
tonte la (vharpente est. couverte d'ardoise. Onivoit, en A, la moitie 
d'un des pans de bois de la souche; GD est larbaletrier du comble. 
Comme toujours, cette souche est diminuee, ayant 14'288 a sa base et 
4'266 a son sommet, au niveau de Fenrayilre de la pyramide. Celle-ci 
est, octogone et, pose ses angles sur les milieux des pans de bois, ainsi 
que le fait voir le trace B. Les aretiers E sont, Soulages par des contre- 
tiches G assemblees dans les poteaux d'angle H, et. sur les anglesF sont 
4 La charpente de cette flächc a ätä exäcutäe par M. Bellu, ct la plomberie par 
MM. Durand frbres et Monduit. L'ensemble, compris les ferrures, pfzsc environ 500 000 kilo- 
grammes. Chacune des piles du transsept pourrait porter ce poids sans süicraser. Les 
dOLIZB SÜIÜIGS des zlpütrc-s et les quatre figures des symboles des ävnngfilistcs qui gar- 
nissent les quatre arC-tlers des noues sont de cuivre repoussä, sur les modblcs exdcutüs 
par M. GcolTrogf-Dechalzme.
	        
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