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FLECHE
remarquerons que non-seulement les poteaux qui forment les huit
angles de la tleehe sont inelines vers l'arbre central de maniere ä for-
mer une pyramide et non un prisme, mais que ces poteaux donnent un
double systeme de supports. Nous ne parlons pas des moises qui tri-
plent quelques-uns de ces poteaux, parce que ces moises ne sont que
des fourrures propres a donner plus de roide aux points d'appui, dans le
sens de leur plat, eL surtout. destinees a recevoir les assemblages late-
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raux, afin de ne point atiamer les poteaux principaux par des mortaises.
Ce systeme de poteaux jumeaux separes par un intervalle est un moyen
tres-puissant de resisler ä la pression des vents. On comprend que ces
poteaux, bien relies entre eux par des moises horizontales de distance
en (listance, otfrent (les points (l'appui extremement rigides. En etfet,
soient. (fig. 16) deux poteaux AB, GD, enserres entre des moises E, F, G:
pour que le poteau GD se courbät suivant la ligne GID, il faudrait que
le poteau AB se raccourcit, rentrait en lui-meme, ce qui n'est pas pOS-
sible; pour qu'il se courbät suivant la ligne GKD, il faudrait que le
poteau AB slillongeät, Ce qui est de nlC-me impossible. Le quadfilafäfe
AGBD, relie par des nioises EFG, n'est donc pas susceptible de defor-
malien. Aussi, tideles il ce principe elenlentaire, les architectes gothi-