ABLE
eglises de cette epoque, les vices sont parfois personnities (voy. Vicia),
et les personnages qui tigurent les vices sont accompagnes de diables
qui se plaisent a les tourmenter. Les diables apparaissent aussi dans
les paraboles et legencles, comme dans la parabole du mauvais riche.
par exemple, et dans les legendes de saint Antoine et de saint Benoit,
qui, ont eu, disent ces legentles, avec le diable, des rapports si fre-
quents. Il serait assez inutile de copier
yl, ici de nombreux exemples de ces figures
il monstrueuses; nous nous contenterons
twfjtlii)! llwtll t; i d'indiquer les caracteres donnes aux
t wiileltltä; 1' WVA represcntations du diable pendant les
la "Winlft l periofles diverses (lu moyen zige. Pendant
[Kiwi-kif dillpvf täpoque romane, le (lisible est un etre
Mi düwynllt que les sculpteurs ou peintres s eftorcent
L m de rendre terrible, ettrziyant, qui Joue le
"Un i, M "fff role d'une puissance avec laquelle il n'est
fltfllfi pas permis de prendre des libertes. Chez
les sculpteurs occidentaux du xiii" sieele,
"iwlltmltlIlL il, laiqiies fort avances comme HITIStRSxI es-
l. lui äefj, H x I prit gaulois commence perceinLe (liable
M A ifflljt prend un caractere moins terrible: il est
tltlllgf fui,äitlfjycrfqilfiiitilt souvent ridicule; son caractere est plus
lrfflfftl r! fleprave qu'etfrayant,.sa physionomie est
pli Vülft 31;; plus ironique que satuvage ou cruelle;
il q. l? "W parfois il triche. souvent il est (lupe. La
üiwmÜH scene du pesenient des finies, qui occupe
Qüyftif lis) une place principale dans le (lrame du
lligtttjx Jugement (lernier, nous infintre un diable
l qui sjetforce, avec assez peu de loyaute,
l de faire pencher 1M des plateaux 4e l"
f balance de son cote Les demons qui ac-
i compagnent les damnes semblent railler
la troupe des malheureux eiitraines dans
ilfslttlfjilelliliiitttiitilltllMita. W les enfers; quelques-uns de ces sub-
ifi, W ( a alternes de_ Parmee des teEnelii-es ont
pi "Wlliäiilywtltixgbxfxwaxflkyesüu; meme parfois un air de bonhomie bi-u-
ILLTÄ" Wl "ilttp" X tale qui peut faire croire a des accom-
modements. Cependant l'ensemble des
scenes infernales sculptees au commencement du xnie siecle a toujours
un aspect dramatique fait pour emouvoir. A la porte centrale de la
cathedrale de Paris, par exemple, tout le cote occupe par les demons
et les aines qui leur sont livrees, a la gauche du Christ, est sculpte de
main de niaitre; quelques episodes sont rendus d'une faeon emou-
vante (voy. JUGEMENT DERNIER). Parmi les voussures chargees de demons
et de damnes semble trouer un diable superieur ; il est couronne (fig.
Sa taille est entouree d'un serpent; il est assis sur un tas de person-