Volltext: [Dais-Fût] (T. 5)

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FENETRE 
dans leurs reduits pour manger et dormir; ils ne se livraient a aucun 
travail interieur, et passaientpresque toutes leurs journees acourir 
la campagne. 
Dans les maisons des villes, le besoin de faire penetrer le jour dans 
les interieurs (les rues etant generalement etroites) motivait ces colon- 
nades vitrees que nous trouvons dans presque toutes les habitations 
francaises a dater du X112 sieclc. L'ouvrage de MM. Verdier et Gattois 
sur llarcliitecture civile du moyen äge nous fournit un grand nombre 
d'exemples de ces fenestrages continus qui occupaient tout un cote de 
la piece principale au premier et au second etage, pieces qui servaient 
de lieu de travail et de reunion pour toute la famille.Mais ces claires- 
voies ne peuvent etre considerees, a proprement parler, comme des 
fenetres: nous avons l'occasion de les decrire a l'article MAISON. 
La fenetre romane civile est ordinairement etroite, composee de 
deux pieds-droits termines par un cintre appareille ou decoupe dans 
un linteau avec un arc de decharge par derriere, ou un second linteau 
presentant une assise assez forte pour recevoir les solivages du plan- 
cher. Quelquefois la fenetre n'est autre chose qu'une baie cintree, 
comme celles presenlees fig. l et 2. Gependant ces ouvertures (a cause 
du cintre qui les terminait) se fermaient difficilement au moyen de 
volets, ceux-ci ne pouvant se developper sous les cintres; on renonca 
donc bientot a employer ce mode, on elargit les baies en les divisant 
par un meneau, une colonnette. La figure 29 nous montre une fenetre 
romane de la fin du x12 siecle, qui, par la conservation de tous ses 
accessoires, fournit un exemple remarquable du systeme de fermeture 
generalement adopte a cette epoque. Elle provient du chateau de Gar- 
cassonnek En A, est trace le plan. Sa largeur totale entre les pieds- 
droits de Pebrasement est de 1'220, et la profondeur de cet ebrasement 
est de 0'260, moitie de la largeur. Une colonnette de marbre blanc 
porte le linteau exterieur evide en deux portions d'arcs (voyez la face 
exterieure de la baie B). Ce linteau l est double interieurement d'un 
second linteau K, et d'un troisieme L (voyez la coupe G) qui est fait 
d'un bloc de beton? et qui recoit le solivage du plancher. Deux gonds 
G, encore en place (voyez la face interieure D), recevaient un volet 
brise qui, ouvert, se developpait dans Febrasenient et sur le mur, ainsi 
que l'indique le plan. Lorsqu'on voulait clore la fenetre, on ifabattait 
les deux feuilles du volet et l'on tirait la barre de bois, dont la loge est 
indiquee sur la coupe et sur le trace D, en F, jusqu'au ce que Fextremite 
de cette barre slengageat dans Fentaille P3. Uallege de la fenetre for- 
mait banc a Pinterieur de la piece. 
Nous donnons (fig. 30) la face interieure de ce volet en O, et sa coupe 
sur ab en M; la barre tirce est indiquee en R. Des ajours vitres au 
' Face intärieure des tours de la porte. 
' Voyez, ä l'article BETON, la figure l. 
' Voyez, ä. l'article BARRE, les moyens de tirage de ces sortes de cluhurcs. 
v.  51
	        
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