FENETR
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8 metres, il pose un meneau principal, deux menu-aux secondaires ei
qualre tertiaires (fig. 23). Mais alors la rose A et les compartiments B
deviennent si grands, qu'il est impossible de les vitrer, il moins d'em-
ployer des armatures de fer lries-compliquees ; c'est ce qu'il faut eviter.
On cherche des combinaisons de redents de pierre pour garnir ces
intervalles, comme nous le tragons en C, par exemple. Le chässis est
alors complet, et, le fer n'est qu'un accessoire, ne se pose que sous
forme de barlotieres armees de pitons. Nous avons dit precedemmeni.
que le defaut des fenelres hautes de la sainte Chapelle du Palais etait
de presenier des meneaux trop longs pour les claires-voies superieures,
celles-ci ne descendant pas au-dessous de la naissance des EllTlllYUllPS.
L'architecte de la nef de Notre-Dame d'Amiens, avant la Construction
(le la sainte Chapelle, avait deja descendu les claires-voies superieures
ail-dessous de la naissance des archivoltes-forinereLs (fig. 20). Mais plus
on inultipliait les moue-aux, plus il fallait xdescendre ces claires-voies,
ainsi que le demontrent les deux figures 21 et 22; ou bien il fallait,
comme on le voit figure 23, tracer des arcs brises inlerieurg, se rappw-
chant plus du plein cintre que dans les deux autres exemples.
Les fenelres hautes de la nef de Notre-Dame (FAmiens possedent. un