[ FENETRE 366
ne Feinployait qu'avec parcimonie. Pendant les premiers siecles du
moyen zige le verre (levait etre une matiere assez rare pour cpfon evi-
un de Feniployer. Observons ceci d'abord, c'est quaujourdihui encore,
en Italie, en Espagne, et meme dans le midi de la France, on ne de-
mande pas dans les interieurs la lLIIHiÄBPG que nous aimons a repandre
dans nos appartements ou dans nos edifices publics. Dans les pays ine-
ridionaux la vie est exterieure, on ne s'enferme guere que pour niediteif
et pour dormir; or, pour se livrer a la meditzilion, on n'a pas besoin
d'une grande lumiere, encore moins pour
1 dormir et se reposer. Les Romains, qui
ne modifiaient pas leur ZlFClIlIÜClÜPB en
raison du climat, mais qui batissaient
a Paris ou a Cologne comme a Itoine,
zivaient laisse dans les Gaules des tradi-
__1I Ljxxkn l Lions qui ne furent abandonnees qu assez
Wwlgiilw tard. Dans les editices publics, les fene-
ZR l Il gyillfflmil, tres etaient de grandes baies cintrees per-
W A, l lui cees sous les vofites a travers les murs
L, läwijäalhvirlaiinllllrtlllüijhtxx de remplissage; dans les llilbllilllOllS, les
p feneti-es ifetaient que des ouvertures
1,, {fig f" assez etroites, rectangulaires. pour pou-
FT N WÜÄ voir recevoir des ehassis de bois sur les-
x, Wifäf iÄi if quels on posait du papier huile, des ca-
Ie; X5 If U li nevas ou des morceaux de verre enclias-
gffw! ses dans un treillis de bois ou de nietal.
JIL-"ll X Rarement dans les editices inibliifs les
f i pas "T11 il; fcnetres etaient vitrees; ou lhffll elles
m, IIÜL; etaient assez etroites pour enipeclier le
Üä? iei icif vent de sengouffrer dans les intericurs;
ou si elles etaient larges, on les garnis-
sait de reseaux de pierre, de melal ou
de bois destines a tamiser l'air venant
de Fexterieuif. Beaucoup (Veglises et (le
salles romanes, jusqu'au X110 siecle, pos-
sedaienl, des fenetres sans aucune fer-
meture ou chlil.e_voie_ La forme de ces
g fenetres est indiquee dans la figure l.
H Ne devant pas etre garnies de chassis,
il etait naturel de cintrer ces haies et
de leur donner a Finterieur un large ebrasement pour faciliter l'en-
tree de la lumiere. Lorsque ces baies etaient etroitcs (ce qui etait fre-
quent, afin de rompre autant que possible l'effort du vent, on ne se
donnait pas la peine de bander un arc appareille au-dessus des jam-
bages a Fexterieur; mais on se contentait (letailler une pierre suivant
la figure d'un cintre, et l'arc appareille etait reserve pour Febrasement,
afin de soutenir la charge" de la construction superieure. La pierre