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ETAI
methodes bonnes en telle circonstance, funestes en d'autres; nous
nous contenterons d'indiquer des principes generaux. Ainsi lorsqu'on
etaye une partie d'un ediüce, on ne doit pas songer seulement ä pre-
venir les effets d'un mouvement dangereux qui s'est produit dans la
construction, il faut prendre ses dispositions pour que, la partie ä rem-
placer etant enlevee, les pesanteurs ou les poussees ne puissent agir
dans le sens ou contrairement ä Pelfet produit: il faut que tout etaye-
ment soit neutre.
Si, par exemple, nous devons reprendre en sous-oeuvre les piles d'un
vaisseau dans lequel lleffet indique figure l se serait produit, Fetaye-
E X ä
5'. J
1 11 1-
ment excellent pour arreter la torsion des piliers GD, sera dange-
Peux S1 nous enlevons la colonne DE pour la remplacer par une autre,
cai les pesanteurs agissant de G en E solhciteront lletai AB a pivoter
äur son patin G, et a faire rentrer l'arc IK en I'K; ce qui produira une
lislocation de toute la construction et un affaissement des parties su-
Pefleures. Dans ce cas, 11 faut se bien garder de rien faire qui puisse
Ffidürer le bouclement de E en B. On doit se contenter de poser une
Ifil terie d etres1llonsL,M (fig. 1 bzs), et de placer de chaque cote de la
P1 e a reprendre des chevalements NÜ, les arcs lateraux, bien entendu,
filant cintres; alors on pourra enlever la pile RP et la reconstruire ver-
icalexment en ramenant son pied en PJ. Lorsqu'il s'agit dkätayer un mur
ifirriere lequel sont construites des voütes, pour le reprendre en tota-
11 e ou en partie (fig. 2), la premiere operation a faire, c'est de cintrer
Äiearcs AB de la voute; quant a la pose des etais exterieurs, leur tete
Ült PÜFÜBP exactement au-dessus du point ou la rupture est particu-