Volltext: [Dais-Fût] (T. 5)

petits liens K, moins longs que les potences Latin de faciliter le dega- 
gement. Ainsi toutes les marches, le limon et la cloison cylindrique 
portent sur l'arbre pivotant 0. Lorsqu'on voulait fermer d'un coup 
toutes les portes des etages, il suffisait de faire faire un quart de cercle 
au cylindre en tournant le noyau surson axe. Ces portes se trouvaient 
donc masquees; entre la marche F et celle H il restait un intervalle, et 
les personnes qui l'auraient. franchi pour penetrer dans les zipparte- 
ments, trouvant. une muraille en face des ouvertures pratiquees dans 
le cylindre, ne pouvaient fleviner la place des portes veritalales corres- 
pondant aces ouvertures lorsque l'escalier etait. remis a sa place. Un 
simple arret pose par les habitants sur l'un des paliers C empechait de 
faire pivoter cette vis. (Telait la un moyen sur d'eviter les importuns. 
Nous avons quelquefois trouve des cages cylindriques de maconnerie 
dans des chäleaux, avec des portes a chaque otage, sans aucune trace 
(Tesealierdepierre ou de bois; il est probable que ces cages renfermaientt 
des escaliers de ce genre, et nous pensons que cette invention est fort 
ancienne : il est certain qu'elle pourrait etre utilisee lorsqu'il s'agit d'ar- 
river sur plusieurs points de la circonference d'un cercle a un meme 
niveau. Nous avons ltoccasion de parler des escaliers dans les articles 
GIIATEAU, MAISON, MANOIR, PALAIS. 
ESCHIF, s. m. Petite fortification tlanquante qu'on faisait pour de- 
fendre les approches d'une porte, pour enfiler un fosse, lorsque les 
enceintes des villes consistaient en 
une simple muraille. Souvent les 1 
eschifs etaient des ouvrages de bois  
qu'on etablissait provisoirement si  
1e temps ou les ressources man-  
quaient pour elever des tours.  dillllllllllfyüfääl,  
Lebeuf, dans son histoire de la ville  äl.  
fl'Auxerre', dit qu'a la fin du XIVe   
siecle, on eleva autour de la ville f fff- 
(TAuxerre plusieurs eschifs... a On    
a demolissoit en certains endroits g. 
(f et l'on rebätissoit en d'autres; on L 
w donnoit la forme de veritables  
H tours a ce qui, auparavant, n'etoit 
N qu'un simple eschif; en un mot, on fortifioit la ville a proportion 
K du produit des octrois que les rois Charles V et Charles VI avoient 
K accordcs.  Apres un siege durant lequel les murailles avaient ete 
fffldommagees et les tours demantelees, on posait sur les couriines 
eccläs. 
III, p. 
' Illänz. concernant l'histoire civ. et 
MM. Challe et Quantin. Auxerre. 1855, t. 
Lebeuf) 
Fabbä 
PÜbL 
P211"
	        
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