petits liens K, moins longs que les potences Latin de faciliter le dega-
gement. Ainsi toutes les marches, le limon et la cloison cylindrique
portent sur l'arbre pivotant 0. Lorsqu'on voulait fermer d'un coup
toutes les portes des etages, il suffisait de faire faire un quart de cercle
au cylindre en tournant le noyau surson axe. Ces portes se trouvaient
donc masquees; entre la marche F et celle H il restait un intervalle, et
les personnes qui l'auraient. franchi pour penetrer dans les zipparte-
ments, trouvant. une muraille en face des ouvertures pratiquees dans
le cylindre, ne pouvaient fleviner la place des portes veritalales corres-
pondant aces ouvertures lorsque l'escalier etait. remis a sa place. Un
simple arret pose par les habitants sur l'un des paliers C empechait de
faire pivoter cette vis. (Telait la un moyen sur d'eviter les importuns.
Nous avons quelquefois trouve des cages cylindriques de maconnerie
dans des chäleaux, avec des portes a chaque otage, sans aucune trace
(Tesealierdepierre ou de bois; il est probable que ces cages renfermaientt
des escaliers de ce genre, et nous pensons que cette invention est fort
ancienne : il est certain qu'elle pourrait etre utilisee lorsqu'il s'agit d'ar-
river sur plusieurs points de la circonference d'un cercle a un meme
niveau. Nous avons ltoccasion de parler des escaliers dans les articles
GIIATEAU, MAISON, MANOIR, PALAIS.
ESCHIF, s. m. Petite fortification tlanquante qu'on faisait pour de-
fendre les approches d'une porte, pour enfiler un fosse, lorsque les
enceintes des villes consistaient en
une simple muraille. Souvent les 1
eschifs etaient des ouvrages de bois
qu'on etablissait provisoirement si
1e temps ou les ressources man-
quaient pour elever des tours. dillllllllllfyüfääl,
Lebeuf, dans son histoire de la ville äl.
fl'Auxerre', dit qu'a la fin du XIVe
siecle, on eleva autour de la ville f fff-
(TAuxerre plusieurs eschifs... a On
a demolissoit en certains endroits g.
(f et l'on rebätissoit en d'autres; on L
w donnoit la forme de veritables
H tours a ce qui, auparavant, n'etoit
N qu'un simple eschif; en un mot, on fortifioit la ville a proportion
K du produit des octrois que les rois Charles V et Charles VI avoient
K accordcs. Apres un siege durant lequel les murailles avaient ete
fffldommagees et les tours demantelees, on posait sur les couriines
eccläs.
III, p.
' Illänz. concernant l'histoire civ. et
MM. Challe et Quantin. Auxerre. 1855, t.
Lebeuf)
Fabbä
PÜbL
P211"