325
ESCALIER
derniere marche faisant marche paliere; en H, la premiere marche de
deparl; posant sur la marche paliere, avec son tenon I slissemblant dans
le poteau ; en K, la portee de la marche paliere vue en coupe entre les
deux poteaux. Cette marche paliere, assemblee a mi-bois dans le po-
teau et reposant en partie sur la poutrelle G, est fortement serree dans
son assemblage au moyen d'un boulon qui vient prendre le gousset D.
Les poteaux ont 0'218 sur 0'220 poses de champ dans le sens de l'em-
marchement. Le gousset D et. leslimons EFJ, FF' ne sont pas assembles
dans les milieux des poteaux: ces limons portent 0'215 depaisseur, et
affleurent le nu exterieur des poteaux (voy. le plan). Voyons les divers
assemblages pratiques dans le poteau, traces dans le detail perspectif
0 : En N, est le renfort destine a recevoir la poutrelle de butee (l; en
P, les deux mortaises et Pembrevement d'assemblage de cette pou-
lrelle; en R, Fentaille dans laquelle se loge la marche palierc avec le
trou S du boulon; en T, le gousset. Le trace perspectif Q nous montre
la marche paliere du cote de ses entailles entrant dans celles R des po-
teaux. La (lerniere marche d'arrivee est figuree en U; la prelniere
marche de depart en V, avec son embrevelnenl, et son tenon X : on voit
En Y le trou de passage du boulon. Ce systeme d'escalier a rampes
droites avec paliers persista jusqu'au xvue siecle; il etait fort solide,
T16 pouvait se deformer comme la plupart de nos escaliers, dont les
limons attaches seulement aux marches palieres finissent toujours par
lletfliir. C'est de la veritable charpente dont tous les assemblages sont
visibles, solides, et composent seuls la decoration. Rien ne s'opposait
(l'ailleurs a cc qu'on couvrit ces poteaux, ces limons, ces liens, ces ba-
lustrades, de sculptures et de peintures; aussi le faisait-on souvent.
On elevait en bois des escaliers a vis aussi bien qu'en pierre. Les plus
anciens etaient construits de la meme maniere, cfest-a-dire que les
i
X X
f f f si
(N 1M HL? c ,
X-ew- Q
[V1 l x
XXEIQITIIA E Il),
uuxzäääggawf .
f. QQÄF-Yikxä" q? Vu" Kwsmtäy; '11 W
mäircphes etaient pleines, superposees, et portaient noyau. On en fanon-
Eätsalflmlblesälmpns gui pouvaient posseder deux rampes, ainsi que
avons 1t p us aut, dest-ä-dire (fig. 29) qu'en entrant indiffe-
remment par l'une des deux portes on prenait l'une ou l'autre