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de linteaux, dans la crainte des ruptures. Alors que faisaient-ils? Ils
bandaient une suite darcs brises A ou plein cintre A' juxtaposes (fig. 24),
nlais suivant ladeclivite des degres, ainsi que l'indique la coupe B. Ces
arcs avaient tous leurnaissance sur le meme nu; ils etaient tous tailles
sur la meme courbe. Si l'intrados de leurs sommiers venait mourir au
nu du mur, l'extrados arrivait en l]. Ces sommiers elaienl, donc egale-
ment assis, et les appareilleuifs ou poseurs evitaient les diiticullräs (le
coupe et de pose des voütes rampantes, dont les sommiers sont longs
ä tracer, occasionnent des (lecliets de pierre considerables et necessi-
lent des soins particuliers a la pose. Si ces degres, a travers des con-
structions, ettaient etroits, si les architectes possedaient des [iierres
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fortes, ils se contentaientdejuxtaposer, suivant la declivite des ram-
pes, une serie de linteaux Soulages par des corbeaux au droit des
portees (voy. fig. 24, le trace D et la coupe E). Ces constructions, fort
simples, produisent un bon effet, ont un aspect solide et resistzmt. ; elles
indiquent parfaitement leur destination et peuvent impuntinlent, etre
pratiquees sous des charges considerables. Les voütes bandees par
Pessauts n'ont pas, sous de gros murs ou des massifs, Finconvenient, de
faire glisser les constructions superieures, comme cela peut arriifer
lorsqu'on etablit sous ces charges des berceaux rampants. Quelquefois
dans les rampes couvertes par des linteaux, au lieu de simples corbeaux
poses sous chacun de ces linteaux, c'est unlarge profil continu qui res-
saute dequerre au droit des pierres formant couverture, ainsi que l'in-