ESCALIER
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a en bas conduit avec la meme delicatesse et la meme excellence de
a l'autre. La merveille de ces deux vis consiste en leur petitesse et en
a la tendresse des murailles qui les soutiennent, ne portant pas neuf
a pouces (Fepaisseur D
Nous n'en finirions pas si nous voulions citer tous les texles qui s'or-
cupent des escaliersdu moyen äge, et particulierement de ceuxdu com-
mencement de la renaissance; car ä cette epoqixe detait a qui, dans les
residences seigneuriales, les hotels et les couvents memes, eleverfiit les
plus belles vis et les plus surprenantes. Dans la description de l'abbaye
de Theleixle, Rabelais ne pouvait manquer d'indiquer une vis magistrale
a cent fois plus magnifique v que n'est celle de GhHlHbOFd. u Au milieu
a (des bätiments, dit-il)' estoit une merveilleuse viz, de laquelle l'en-
a tree estoit par les dehors du logis en un arceau large de six toises.
a Icelle estoit faicte en telle symetrie et capacile, que six hommes
a d'armes, la lance sur la cuisse, pouvoient de front monter jusques
a au-dessus de tout le bastimentfl.
Nous avons vu comment Raymond du Temple avait dispose le grand
escalier du Louvre en dehors des bätiments, afin de netre point gene
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dans la disposition des entrees, des passages de rampes et des paliers.
Cette methorle, excellente d'ailleurs,persiste longtemps dans lacon-
structioil des habitations seigneuriales; nous la voyons adoptez), dans
le chäteuu de Gaillon (fig. M). Ici l'escalier principal etaitpose 51 l'angle
rentrant forme par deux portiques E, F. On pouvait prendre la vis en
entrant par deux arcs exterieurs A, A, et par deux arcs B, B, donnant.
sous le portique, la premiere marche etant en D. Cette disposition
permettait, aux etages superieurs, d'entrer dans les galeries par une
f Liv. I", chap. LIII.
5 Evidemment Rabelais avait, en cäcrivant ceci 1
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Chamhord dans l'espr1t' toutefois il est 2' - g escaher e
rampe. , surprenant q" Ü flalf pas fcutmenuon de la double