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ESCALIER
hauteur de ces marches, permet de degagei- sous le giron E pour pren-
dre la seconde rampe D; les degres continuent ainsi i; monter en pas-
sant l'un au-dessus de l'autre. Il est clair que deux personnes montant
par G et par D ne pouvaient ni se voir ni se rencontrerl. Sauval decrit
encore de tres-jolis escaliers qui se trouvaient a Saint-Medeisic de Paris,
et qui dataient de la fin du xve siecle. Voici ce qu'il en dit? :
a Il exisloit deux vis de Saint-Gille dans les deux tourelles qui- sont
u aux deux cotes de la croisee hors dkeuvre. L'une est a pans et l'autre
w ronde. Toutes deux ont ete dessinees par un architecte trcs-savant et
a fort entendu a la coupe des pierres. La ronde est couverte d'une voüle
a en (rul-rle-four ou coquille, si bien et si doucement conduite, qu'il
w est difficile d'en trouver une dont les lraits fort doux et hardis soient
w ni mieux conduits ni mieux execules. Sa beziute consiste particulie-
u rement en six portes qui se rencontrent toutes ensemble en un meule
fi endroit et sur un meme palier aussi bien que les traits de tous leurs
(r jambages, et cela sans confusion, chose surprenante et admirable. La
(1 colonne de cette vis ronde est en quelques endroits torse ou ondee,
fi et quoique les traits partent des deux aretes oü l'onde esttrenfermee,
a ils sont toutefois si bien conduits, que la voüte en est toujours et
ff partout de semblable ordonnance.
H L'autre vis a pans esttantot pentagone ettantot hexagone. Son noyau
a est des plus greles et ses aretes des plus pointues, et est de haut
' Il existe au chäteau de Pierrefonds un escalier de ce genre.
' Hist et Antiq. de la ville de Paris, liv. 1v, L. I", p. 438.