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de tailler la surface exterieure des dalles en forme de cuvette (fig. 9).
Par ce moyen, l'eau reunie. au milieu de chaque dalle se trouvait,
former un volume assez considerzible pour produire un ecoulement
rapide, meme pendant ces pluies fines qui, bien plus que les ondees,
penelrent et detruisent les materiaux calcaires. Lesjoints de ces sortes
de ilallzlges nkälaient pas assez releves cependant pour ne pas elre
baignes pendant les averses; on donna donc bientot un profil decide
aux rebords des dalles, afin de relever entierement le joint et ne plus
ainsi que sont. executes les flallziges des terrasses de la cathedrale de
Paris, poses sur des ares et coinpletement isoles des votites (fig. 10).
(les grandes dalles sont encore legerement creusees en canal dans
leur milieu, afin de precipiler lecoulement des eaux en formant. dans
ces milieux de petits ruisseaux. En outre, le recouvrementA de (zhaque
dalle est taille en moucliette, ainsi que l'indique le profil A', pour
eviter que les eaux, en bavant sur les bords, ne viennent, par l'effet de
la eapillarite ou d'un vent violent, 21 remonter dans le lit E.
Les dallages des terrasses de Notre_Dame de Paris reposent (comme
_le fait voir notre fig. 10) sur des pannes de pierre dure B, portees sur
des arcs bandes de distance en distance et suivant la projection hori-
zontale donnee par les arcs des voütes, atin de ne pas multiplier les
poussees. Au sommetet a Pextremite inferieure de la pente, les (lalles
Siilppuient sur le cheneau D et sur une assise saillanle G incrustee
dans le mur.
Un ouvrier s'introduisant sous ces dallages, au moyen de trappes
menagees a cet eifet et percees ainsi que l'indique le trace G, on peut
Surveiller ces voütes, les reparer, les reconstruire meme a couvert;
s'assurer de Petat des joints des dalles, enlever celles-ci et les rein-
Dlacer facilement, si elles viennent a se deteriorer. Certes, liapiäfllfllff-Ü