Volltext: [Dais-Fût] (T. 5)

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ESCALIER 
fi ses filz fust en la (rompaiiigiiie sa femme, ne mai que lc soir quand 
a il aloit coucher avec li telle). Li hostiex (logis) la oh il plesoit mies 
u a demeurer, cestoit a Pon toise, entre le roy et la royne,poui' ce que 
if la chambre le roy (BStOll dcsus et la chambre (de la reine) estoit de- 
s sous. Et avoient ainsi acordei lour besoigne, que il tenoient lour par- 
u lement. en une viz qui (lescenrloit de l'une Chfllllbft) en l'autre; et 
fi avoient lour besoignes si atiriees (convenues (l'avance), que quant li 
fi huissier veoient venir la roync en la chambre le roy son fil, il ba- 
ff toient les huis de lour verges, et li roy s'en venoit courans en sa cham- 
ff bre, pour ce que (dansla crainte que) sa inere ne l'i trouvast ; et ainsi 
w refesoient li huissier de la chambre de la royne Marguerite quant 
w la royne Blanche y venoit, pour ce qu'elle (afin qu'elle) y trouvast 
fi la royne Marguerite. Une foiz estoit li roys des cote la royne sa 
(f femme, et estoit (elle) en trop grant peril de mort, pour ce qu'elle 
(f estoit bleciee d'un enfant qu'elle avoit eu. La vint la royne Blanche, 
u et prist son til par la main et li dist : Venes-vfous-emvous ne faites 
ff riens ci 1. n 
Ges escaliers mettant en communication deux pieces superposees 
n'elaient pas pris toujours aux depens de Fepaisseur des murs; ils 
etaient visibles en partie, poses dans un angle ou le long des parois 
de la chambre inferieure, et ajoures sur cette piece. A ce propos, il est 
important. de se penetrer des principes qui ont dirige les architectes 
du moyen age dans la construction des escaliers. (les architectes n'ont 
jamais vu dans un escalier autre chose qu'un appendice indispensable 
a tout editice compose de plusieurs etages, appendice devant etre place 
de la maniere la plus commode pour les services, comme on place une 
echelle le long d'un batiment en construction, la ou le besoin s'en fait 
sentir. L'idee de faire d'un escalier une facon de decoration theatrale 
dans Pinterieuif d'un palais, de placer cette decoration d'une maniere 
symetrique pour n'arriver souvent qu'a des services secondaires, de 
prendre une place enorme pour developper des rampes doubles, cette 
idee n'allait jamais entree dans l'esprit d'un architecte de Pantiquite 
ou du moyen tige. Un escalier n'etait qu'un moyen d'arriver aux etages 
superieurs d'une habitation. D'ailleurs les grandes salles des chateaux 
etaient toujours disposees presque a rez-de-chaussee, dest-a-dire 
au-dessus d'un etage bas, le plus souvent voüte, sorte de cave ou de 
cellier servant de magasins. On arrivait au sol des grandes salles par 
de larges perrons, comme a celles des palais de Paris et de Poitiers, 
ou par des rampes exterieures, comme a celle du chateau de Montargis 
tvoy. fig. 2). Les escaliers proprement dits netaicnt donc destines ge- 
neralement qu'a desservir les appartements prives. Toute grande rou- 
nion, fete, ceremonie on banquet, se tenait dans la grande salle; il n'y 
avait pas utilite a etablir pour les etages frequentes par les familiers 
de larges degres; l'important etait de disposer ces degräS 51 PPOXÜIÜLC 
Mrämoires du sire 
Joimfille, 
puhl. 
Wnilly.
	        
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