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brusquele depart du projectile, qui autrementaurait quitte le ra_von en
seloignant de l'engin presque verticalement. (Tetait pour determiner
cette secousse quetait fait le sous-tendeur P. Si ce sous-tendeurP
etait attache en P', par exemple, de maniere a former avec la verge et
la queue de la fronde le "triangle P'OR, la queue 0P' ne pouvait plus
sortir de l'angle P'OH, ni se mouvoir sur le plan de rotation 0. Mais le
projectile C, continuant sa course, forcait la poche de fronde a obeir
a ce mouvement dimpulsionjusqueu moment ou cette poche se ren-
versant tout a fait, le projectile, abandonne a lui-meme, etait appele,
par la force centrifuge et la force dimpulsion donnee par Parret
brusque du sous-tendeur, a decrire une parabole UE.
Si, comme l'indique le trace S, le sous-tendeur P etait fixe en P",
Cfest-it-dire plus pres de l'attache de la queue de la fronde, et formait
un triangle P"0'R' dont l'angle 0' etait moins obtus que celui de l'exemple
precedent, la secousse se faisait sentir plus tot, la portion de la fronde
laissee libre decrivait une portion de cercle ou plutot une
courbe par suite du mouvement principal de la verge; le pro-
jectile abandonne a lui-meme sous le double mouvement de la
force centrifuge principale et de la force centrifuge secondaire occa-
sionnee par Farret P", etait lance suivant une ligne parabolique se
rapprochantplus de laligne horizontale que dans l'exemple precedent.
En un mot, plus le sous-tendeur P etait roidi et fixe pres de l'attache
de la fronde, plus le projectile etait lance horizontalement; plus, au
contraire, ce sous-tendeur etait lache et attache pres de la poche de
la fronde, plus le projectile etait lance verticalement. Ces sous-ten-
deurs etaient donc un moyen necessaire pour regler le tir et assurer
le depart du projectile.
S'il fallait Päglel" le tir, il fatllait aussi eviter les effets destructeurs du
contre-poids qui, arrive a son point extreme de chute, devait occa-
sionner une secousse terrible a la verge et briser tous les assemblages
des contre-fiches. A cet effet, non-seulement le mouvement du contre-
poids etait double, dest-a-dire que ce contre-poids etait attache adeux
bielles avec deux tourillons, mais encore souvent aux bielles mcmes,
etaient fixes des poids en bascule, ainsi que le font voir nos figures
precedentes. Voici quel etait l'effet de ces poids T. Lorsque la verge
se relevait brusquement sous l'influence de la huche chargee de terre
Ou de pierres, les poids T, en descendant rapidement, PXOPQHlGHL une
influence sur les bielles au moment ou la huche arrivait au point
extreme de sa chute et ou elle etait retenue par la resistance opposee
parla verge. Les poids n'ayant pas a subir directement cette resistance,
continuant leur mouvement de chute, faisaient incliner les bielles
suivant une ligne glz et detruisaient ainsi en partie le mouvement de
secousse imprime par la tension brusque de ces bielles. Les poids T
decomposaient, jusque un certain point, le tirage vertical produit
par la huche, et neutralisaient la secousse qui eut fait rompre tous les
tourillons, sans alterer en rien le mouvement rapide de la verge, en