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ENGIN
qu'au moyen du treuil G on avait amene cette verge a la position
horizontale. Lorsque la verge A etait abaissee autant que possible, un
homme, tirant sur la cordelette H, faisait echapper la branche de fer I
(voy. le detail K), et la verge, ramenee rapidement a la position verti-
cale, zirrfitee par la traverse-obstacle F, envoyait au loin le projectile
place dans la cuiller L. On reglait le tir en ajoutant ou en supprimant
des fourrures en dedans de la traverse F, de maniere a avancer ou
a reculer l'obstacle, ou en attachant. des coussins de cuir rembourres
de chiffons a la paroi anterieure de l'arbre de la verge. Plus l'obstacle
etait avance, plus le tir etait eleve; plus il etait recule, plus le tir etait.
rasant. Le projectile obeissait a la force centrifuge determinee par le
mouvement de rotation de la cuiller et a la force d'impulsion horizon-
tale (iäteflllllläe par Farret de la traverse F. La partie inferieure de la
verge presentait. la section M, afin dempecher la deviation de l'arbre,
qui, d'ailleurs, etait maintenu dans son plan par les deux tirages des
branches du ressort E. Les crochets 0 servaient a fixer le chariot en
place, au moyen de cordes liees a des piquets enfonces en terre, et a
attacher les traits et palonniers necessaires lorsqu'il etait besoin de le
trainer. Quatre hommes pouvaient abaisser la verge en agissant sur le
treuil G. Pour qu'un engin pareil ne fut pas delraque promptenientpzn"
la secousse terrible que devait occasionner la verge en frappant sur la
traverse-obstacle, il fallait necessairement que cette traverse fütmziin-
tenue par des contre-fiches de charpente et par des brides de fer, ainsi
que l'indique notre figure 7.
Un profil geometral (fig. 8) fait voir la sterge abaissee au moyen du
treuil et la verge frappant la traverse-obstacle, ainsi que le depart du
projectile de la cuiller; les ressorts tendus lorsque la verge est abais-
see, et detendus lorsqu'elle est revenue ä sa position normale.