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Chitectufe du xvl" siäcle au-dessus des figureSä ÜS 50m Pefouiuäs ä 
YÜXCÄS, couverts de dätails sans nombre : tels sont ceux du portail de 
la cathädrale de Tours, ceux de Fäglise Saint-Michel de Dijon. Il parait 
inutile de donner des exemples de ces derniers dätails, qui sont entre 
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les mains de tout le monde. Les stalles de bois des choeurs des eglises 
etaient surmontees de dais qui preservaient les religieux du froid. 
Ces dais ont une grande importance comme ouvrage de menuiserie 
(voy. STALLE). Quelquefois des statues assises du Christ ou de la sainte 
Vierge, dependant de retables ou posees dans les tympans des portails 
Ou meme des pignons d'eglises, sont sculptees sous un dais porte sur 
des colonnes, dispose comme un cyborium. (les sortes de couronne- 
ments accompagnant des figures sacrees meritent toute l'attention des 
artistes, car ils fournissent des exemples de ces decorations interieures 
de sanctuaires, detruites en France aujourd'hui, sans exception. Un 
retable fort curieux, du commencement du XII" siecle, et qui fut, il y a 
quelques annees, l'objet d'un proces entre PEtat et un conseil de fa- 
brique qui avait vendu cet objet a un marchand de curiosites (proces 
gagne par FEtat, et a la suite duquel le bas-relief fut reintegredflns 
Väglise de Garrieres-Saint-Denis, pres Paris), se compose de trois s11- 
jets : d'une Annonciation, d'un Bapteme de Jesus-Ghrist, et, au centre,