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planchers et des cloisons, si bien que des pieces prennent leurs jours
ainsi que l'indique la figure ci-contre (fig. 2), ce qui n'est ni beau ni
commode; que nous couronnons les corniches de ces edifices de lu-
cames avec lesquelles on ferait une faoade raisonnable pour une habi-
lntion ; dans cette mäme ville, disons-nous, on nous impose (et Pedi-
hte en soiL louee!) des dimensions pour les hauteurs de nos maisons
et de leurs etages. La raison publique veut qu'on se tienne, quand
il s'agit d'edifices prives, dans les limites qu'imposent le bon sens et la
salubrite. Voila qui n'est plus du tout conforme a la logique, car les
edifices publics (ou nous nous abusons etrangement) sont faits pour
les hommes aussi bien que les maisons, et nous ne grandissons pas du
double ou du triple quand nous y entrons. Pourquoi donc ces edifices
sont-ils hors d'echelle avec nous, avec nos besoins et nos habitudes?...
Cela est plus majestueux, dit-on. Mais la facade de Notre-Dame de
Paris est suffisamment majestueuse, et elle est ä Pechelle de notre
faiblesse humaine; elle est grande, elle parait telle, mais les maisons
qui lientourent sont toujours des maisons et ne ressemblent pas a des
boites a souris, parce que, sur cette faeade de Notre-Dame, si grande
qu'elle soit, les architectes ont eu le soin de rappeler, du haut en bas,
cette echelle humaine, echelle intime, nous le voulons bien, mais dont
nous ne sommes pas les auteurs.
ECHIFFRE, (MUR C'est le mur sur lequel s'appuient les marches
d'un escalier, quand ce mur ne depasse pas les niveaux ressautants du
degre. (Voy. ESCALIER.)
ECOLE, s. f. Pendant le moyen äge, il y a eu, sur le territoire de la
France de nosjours, plusieurs ecoles, soit pendant Pepoque romane,
soit pendant la periode gothique. Les ecoles romanes sont sorties, la
plupart, des etahlissements monastiques. Quelques-unes, comme Fecole
romane de Plle-de-France et de Normandie. tiennent ä l'organisation
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