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ECHAUGUETTE
Quand on assiegeait regulierement une place, a latin du X1116 siecle
(voy. SnäGE), on attaquait ordinairement deux tours, seulement pour
äteinrlre leur feu, comme 011 dirait aujourd,hui, en demantelant leurs
defenses superieures, et l'on faisait breche au moyen de la sape dans la
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courtine comprise entre ces deux tours : car, celles-ci reduiles äl'in1-
f puissance, leur masse protegeait Fassaillant en couvrant ses flancs. Au
moment de l'application definitive des mächicoulis de pierre ä la place
f deshourds, vers le commencement dLlXIVe siecle, il y eut evidemment
une reaction contre le systeme defensif des fronts courts; on espace
5 beaucoup plus les tours, on agrandit les fronts entre elles, et, pour pro-
l tfäger ces fronts, sans rien oter ä leurs qualites, on les munit dkächau-
A guettes P, ainsi que l'indique le trace NO (fig. 7). Ce nouveau systeme
fut particulierement applique dans les defenses de la ville d'Avignon,
elevees ä cette epoque. Ces defenses ont toujours dü etre assez faibles;
mais, eu egard au peu de relicfdescourtines, on atire un excellent parti de
ce systeme dlächauguettes flanquantes, et-la faiblesse de la defense ne