Volltext: [Construction-Cyborium] (T. 4)

[ VOUTES ]  87  [ CONSTRUCTION 1 
a supporter au-dessus d'une voüte C. Si les arcs de cette voüte sont 
tous independants des leur naissance et extradosses, si les joints des 
premiers claveaux sont normaux aux courbes, il est clair que la pile B 
ne reposera pas sur l'assiette EF, comme cela devrait etre, mais sur le 
faible remplissage G, et qu'alors sa stabilite ne pourra etre assuree; que 
la pression sur les reins des premiers claveanx causera infailliblement 
des desordres, des ruptures et des ecrasements. Ce fut cependant cette 
methode quemployerent les derniers architectes romans, et elle eut 
Souvent des consequences desastreuses. En pareille circonstance, les 
premiers constructeurs gothiques procederent, ditferemment. Soit H 
la pile portant une charge superieure K, ils poserent autant de som- 
miers a lits horizontaux qu'il en fallait pour que les verticales LM trou- 
vassent une assiette, et ne commencerent les coupes des claveaux nor- 
males aux courbes que lorsque ces courbes säiffranchissaient des parois 
verticales LM. Jusqu'a une certaine hauteur, les arcs etaient donc com- 
Poses, par le fait, d'une suite d'assises en encorbellement a lits hori- 
zontaux. Ges constructeurs avaient trop de sens pour imaginer les 
Crossettes I, qui ne peuvent jamais etre bien posees et dont les lits ne 
sauraient etre exactement remplis de mortier: ils preferaient adopter 
franchement les encorbellements. Ceux-ci avaient encore un avan- 
tage : ils detruisaient en partie l'effet, des poussees. Nous ne devons pas 
Omettre de dire ici que le devant des claveaux ou sommiers est tou- 
ÄOUPS pose a l'aplomb du carre superieur de la corbeille du chapiteau, 
ainsi que l'indique 1e trace B (fig. 46): quant au carre de la base de la 
colonnette de formeret, il est pose a fleur du tailloir, afin que le nu de 
la colonnette arrive a l'aplomb du carre de la corbeille du chapiteau 
(voyez la meme figure 11.6). 
Des qu'il fut admis qu'on pouvait poser a 1a naissance des voütes une 
serie de sommiers d'arcs superposes a lits horizontaux, les architectes 
n'avaient plus besoin de se preoccuper de trouver une assiette assez 
large sur le tailloir des chapiteaux pour recevoir les claveaux de plu- 
sieurs arcs juxtaposes, mais seulement de faire en sorte que ces arcs 
vinssent a se penetrer sur la plus petite assiette possible. Suivant tou- 
jours leurs raisonnements avec rigueur, ils reconnurent egalement. que 
la resistance des arcs, dans le systeme de voütes nouvellement adopte, 
est en raison de la hauteur des claveaux et non en raison de leur lar- 
geur, et qu'a section egale comme surface, un claveau, par exemple 
(fig. 47), pose ainsi qu'il est indique en A, resistait beaucoup plus a la 
pression qu'un claveau pose suivant le trace B. Or, vers le commen- 
cement de la seconde moitie du X110 siecle, les claveaux des arcs sont 
generalement compris dans une section carree G, de huit pouces (0222) 
a un pied ou dix-huit pouces de cote (0m,33 et 0'250), suivant la largeur 
de la VOÜÜB; tandis que, Vers la fin de ce siecle, si les elaveaux des arcs- 
doubleaux conservent encore cette section, ceux des arcs ogives (arcs 
dont le diameti-e est plus grand cependant, mais qui n'ont pas a ma, 
sister a la pression des arcs-boutants) perdent une partie de leur lar-
	        
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