Volltext: [Construction-Cyborium] (T. 4)

[ PRINCIPES ]  55  [ CONSTRUCTION ] 
apres coup, que l'on peut enlever sans nuire en aucune faG-OII il 121 S011- 
dite de l'ossature generale de la batisse. Ce sont la des principes tres- 
naturels et tres-simples ; pourquoi donc ne pas les mettre toujours 
en pratique? (les principes, les constructeurs gothiques .les ont: eten- 
dus beaucoup plus loin que ne l'avaient fait les Romains, parce qu'ils 
avaient, ainsi que nous l'avons dit bien des fois, adopte un systeme de 
construction ou toute force est active, et ou il n'y a point, comme dans 
la construction romaine, de resistances inertes agissant par leur masse 
compacte. 
Les constructeurs du xue siecle, en elevantleurs grands edifices sur 
des plans dont les pleins couvrent peu de surface, et avec des mate- 
riaux legers ; en opposant aux poussees obliques des resistances 
actives au lieu d'obstacles passifs, ne furent, pas longtemps a s'aper- 
cevoir qu'il fallait toujours trouver quelque part cette stabilite inerte. 
S'ils elevaient des arcs-boutants contre les parois des votites aux points 
de leur poussee, ces arcs-boutants devaient, pour remplir efficacement. 
leur rote, trouver une assiette immobile: cette assiette, detaient les 
contre-forts exterieurs, sortes de piles elevees en dehors des edifices 
et. sur lesquelles venaient se resoudre toutes les poussees. Donner a 
ces contre-forts une section horizontale assez large pour conserver 
limmobilite de leur masse a une grande hauteur, (ifetait, encombrer 
le dehors des edifices de lourdes maconneries qui interceptaient. l'air, 
la lumiere, et qui devenaient fort dispendieuses. Les constructeurs 
n'avaient plus la recette de ces mortiers romains, agent principal de 
leurs grandes constructions ; les piles qu'ils eussent pu elever n'au- 
raient pas eu la cohesion necessaire. Il fallait donc trouver le moyen 
de suppleer aux resistances inertes des points d'appui romains "par 
une force aussi puissante, mais derivee d'un autre pr-incipe. Ce moyen, 
ce fut de charger les points d'appui destines a maintenir les poussees 
jusqua ce qu'ils atteignissent une pesanteur suffisante pour resister 
a l'action de ces poussees. Il n'est pas besoin d'etre constructeur pour 
savoir qu'une pile prismatique ou cylindrique, composee d'assises 
superposees et ayant plus de douze fois son diametre, ne pourra se 
maintenir debout, si elle n'est chargee a sa partie superieure. Cette loi 
de statique bien connue, les architectes gothiques crurent avoir ti'ouw'e 
le moyen d'e1ever des edifices dont les points d'appui pouvaient etre 
greles, a la condition de les charger d'un poids capable de les rendre 
assez rigides pour resister a des poussees obliques et contrariees. 
En effet, supposons une pile AB (fig. 32) sollicitee par deux poussees 
obliques GD, EF, contrariees et agissant a des hauteurs differentes : la 
poussee la plus forte, celle CD, etant 10, celle EF etant 11-. Si nous char- 
geons la tete B de la pile d'un poids equivalant a t2, non-seulement la 
PÜÜSSÜ? ÜD est 111111111599, 1112118, a plus forte raison, celle EF; et la pile 
COUSWVÜPEI SÜÜ 51131011111 Ne pouvant charger les piles des nefs d'un p0idS 
assez considerahle pour annuler les poussees des grandes voütes, les 
constructeurs resolurent dbpposera la poussee GD un arc-boutant G.
	        
Waiting...

Nutzerhinweis

Sehr geehrte Benutzerin, sehr geehrter Benutzer,

aufgrund der aktuellen Entwicklungen in der Webtechnologie, die im Goobi viewer verwendet wird, unterstützt die Software den von Ihnen verwendeten Browser nicht mehr.

Bitte benutzen Sie einen der folgenden Browser, um diese Seite korrekt darstellen zu können.

Vielen Dank für Ihr Verständnis.