447  [ CRYPTE ] 
et les artistes arrivent, au xva siecle, ä donner au crucifix toutes les 
apparences de la nature humaine soumise au plus affreux supplice : il 
   
   vggäfj? k;    
si i, Iff ff"  g   '  
   
      
 6    
m Mm ;  Xf-Txglfäätwäxkx- 
  UN, W n'a, "T  ÜÄ-Ixf     
 X Älkbglrwwba  i     
 av. "WMA  f 4    
XWÄEIQÜEÄWÄJ       a? A 
     H Kif-H p?  s  "  
   Wl J     
"fNäÄNWjFVÜYWXÄsm "MAMMfv-Älgw  If? 
"Xffflfffijpfilüfhvuä QIYWW." h     
 M, ftäfy;      
  flflylxlq; W  1' w   
 "    
s'agit de remplacer dans l'esprit des fidäles le senlimenl 
de la divinitfä sur la croix par le sentiment de la pitiä. 
triomphe 
du 
CRYPTE, s. f. (crzzte, croate, grolte). Llätymologie de ce mot (xpiinrszv, 
CZlGlIBP) indique assez sa signification. Les premieres cryptes ou grottes 
sacrees ont ete taillees dans le roc ou maeonnees sous le sol, pour 
cacher aux yeux des profanes les tombeaux des martyrs; plus tard, 
{iU-(lBSSUS de ces hypogees veneres parles premiers chretiens, on eleva 
des chapelles et de vastes eglises; puis on etablit des cryptes sous les 
edilices destines au culte pour y renfermer les, corps-saints recueillis 
par la piete des fideles. Beaucoup de nos anciennes eglises possedent 
des cryptes qui remontent a une epoque tres-reculee : les unes ne sont 
que des salles carrees voülees en berceau ou en arete, suivant la me- 
thode antique, ornees parfois seulement. de fragments de colonnes et 
de chapiteaux grossiäzifement imites de l'architecture romaine; d'autres 
sont de veritables eglises souterraines avec collaleraux, ahsides et ah- 
sidioles. On penblre habituellement. dans les cryptes par des escaliers 
qui dehouchent. des deux cotes du sanctuaire, ou meine dans l'axe du 
(tlioetir.  
Les eglises de France et des bords du Rhin presenlent une grande 
variete dans la disposition et la forme de leurs cryptes; plusieurs sont; 
construites avec un certain luxe, ornees de peintures, de colonnes de