fige. Parmi les monuments encore debout, nous n'en connaissons aucun
qui soit anterieur a la {in du X118 siecle ou au commencement du XIIIe.
Il est a croire que beaucoup de ces croix anterieures au X1112 siecle, de
pierre ou de bois, etaient recouvertes par un auvent; car, dans un ecrit
de cette epoqile, on lit ce passage : en cascune chite de nostre
a empire a ij. crois a Pentree; et desus la crois n'a point (l'arc volu
a (archivoltefl, pour cou que cliil ki vont par desous Penclineut, que nous
a l'avons en teleremembrance
(f que nous ne volons que nule m
w riens soit pardesus lai ne soit 515717 '
u beneoitc ou sacreel... n ll M
existait donc des Cüllitfepilllwps W q: {W
sur les croix de chemins, pu1s- M I,
que le pretre Jehan ne veut
pas qu'on en pose sur celles Qg,
(zlevees sur son territoire , aiin ]
qu'au-dessus de la croix il n'y
ait rien quine soit henit, ou
sacre. Cette idee semble pre- x 7'
valoir, en effet, pendant le i Ä
xurf siecle, car on ne trouve l l,
pas de traces anciennes d'au- , "l li
vents ou d'edicules recouvrant Q
les croix de chemins, a cette l_ t
epoque, dans le nord de la 1'
France." f '
.1l y a lieu de croire, d'ail-
leurs, que les croix nlätaient l;
protegees par des auvents Ütfjäii
Christ, ou lorsqu'elles etaient m'a; (a
faites de matiere perissable, ä . l," f L,
ou peintes et dorees; 0811 OH L; "l agit
voit encore des croix romanes
de cimetieres et de carrefours qui n'ont certainement pas ete faites
pour etre placees sous un edicule. La croix de pierre que nous don-
nous ici (fig. 18), et qui est encore placee dans le cimetiere de Baret,
pres de Barbezieux (Charente), est d'un travail trop grossier pour
qu'on ait jamais eu Ficlee de la couvrir. (Jette croix parait appartenir a
la fin du xit siecle.
' Addition aux (Euvres de Rutebezaf, Lettre de Prestres Jehans, puhl. par Jubinal,
U, p. 464. Il existait une bcllc croix de grüs au haut de la rue SainL-Bertin, ä Saint-
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