[ CROCHET ] 402
d'une feuille avec son coussinet bien observe, tenant ä cette tigelle
(fig. 2); ce qui donne une gräce et une fermete particulieres ä cette
sorte d'ornementation.
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A la fin du X110 siecle, les crochets prennent souvent, dans les cha-
piteaux, la place importante : ils soutiennent les angles du tailloir;
ils font saillie sur la partie moyenne de la corbeille; ils se divisent
en folioles decoupees, se contournent et s'enroulent comme le fait
un bourgeon commencant a se developper. Il est evident qu'alors
les sculpteurs ont abandonne les dernieres traditions de la sculpture
antique, etqu'ils s'inspirent des vegetaux, dont ils observent avec un
soin minutieux les developpements, les allures, la physionomie, sans
toutefois s'astreindre a une imitation servile.
Nous donnons (fig. 3) plusieurs de ces crochets en bourgeons deja
developpes, de la fin du X116 siecle : celui Aprovient de la sacristie de
Feglise de Vezelay; celui B, du choeur de la meine eglise; celui C, de la
porte de Yeglise de Montreal (Yonne); celui D, du choeur de lleglise
d'Eu, et celui E, du choeur de la cathedrale de Soissons. Tous ces cro-
chets tiennent ix des chapiteaux, et c'est a dater de cette epoque que
cet Qrnement se retrouve, presque sans exception, autour de leurs
corbeilles. Quand les piles sont composees de faisceaux de colonnes
laissantentre elles un intervalle de quelques centimetres, souvent une