1101 [ CROCHET ]
sous les tablettes de couronnement des corniches ornent dejä cer-
taines eglises bäties de 1150 ä 4160. Ils sont petits, composes, ä la tete,
de trois folioles retournees ressemblant assez aux cotyledons du jeune
vegetal. La tigelle d'on sortent ces feuilles est grosse, elargie ä la base,
de maniere ä s'appuyer sur le profil servant de fondä Fornement (fig. l).
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Vers 1160, le crochet se montre bien caracterise dans les chapiteaux,
Le choeur de Notre-Dame de Paris, eleve ä cette epoque, est entoure de
piliers cylindriques dont les chapiteaux n'ont plus rien de la sculpture
romane. Ce sont des feuilles sortant de bourgeons, ä peine develop-
pees, et, aux angles, des crochets ä tiges larges, puissantes, ä tetes
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(zomposees de folioles retournees sur elles-memes, grasses et mode-
lees avec une souplesse charmante (l bis). Bientot ces folioles font
place ä des feuilles; la tete du crochet se developpe relativement ä la
tigelle; celle-ci est divisee par des cotes longitudinales, comme la
tige du celeri. Si les crochets sont poses dans une gorge d'archivolte,
il arrive souvent que la base de la tigelle cotelee est accompagna;
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