CHENEAU ]  390  
laoulevards reserves pour la grosse -artillerie'ä feu, tandis que les cre- 
nelages pour les arquebusiers sont perces dans des parapets en contre- 
basdu couronnement de cesgrands ouvrages. (les parapets creneles 
inferieurs prennent alors le nom de fausses braies (voy. ARCHITECTURE 
PfIILITAllRl-l). 
1';  
[xf X CÜZÜ-IÜI, 
zff X   
ff  "x cwgiu    
M" "Txlxkk 
1, x 1  r _k   
  X w A  Ääxxcxxkx   
f   1'  
 Ev K  ä   w hmlhjwiffv" WUÄPIFETWYff-xfffxiäbäsxx  x 
  W  _mL;1wüiirimfWÄUÄWÄQÄÄÜWHLVffäügiääsäg? 
   "M  Hmiwwwlüwiäzägwfwilufkiffi7QÄÄÄÜIfÄÜÄfÄFÄf 
W,  "i rjiffw" F: "s1- .5      W- 3' 
Ä ÜFÜ1  Qläixxau W  h    
_.4m A JUHI  WXNWWM   
x  lu   m v: wwgl mm  
 z:   H WM  
   
q i; W      
N ffflaw f-k:  sä 
"Äi  " "L;   
Hg: ULE: g  hgE:L__ 
li-Lf-äl4    L  
 g    
 FEZVIHILJJJ 
Les tours de commandement de l'enceinte de Nuremberg, elevees par 
Albert Dürer, sont couronnees par des crenelages de bois avec volets 
destines itgarantir les artilleurs qui servaient les pieces de petit ca- 
libre montees sur la plate-forme superieure (voy. TOUR). Au sommet 
de la" tour de guet du chateau de la meme ville, on voit encore un 
crenelage de bois complet sous le comble, avec volets se relevant 
a Finterieur. 
Voici (Hg. 19) une vue perspective d'un de ces creneaux prise a l'in- 
lerieur. En A, une coupe geometrale presente lc volet releve avec sa 
acharnierc. En France, nous ne sommes pas si bons conservateurs; 
nous avons detruit tous ces ouvrages superieurs en bois de nos fortifi- 
cations de la fin du moyen age. Il y a dix ans, a Langres, on trouvait 
quelques restes de crenelages en pans de bois du commencement du 
XYIB siecle, lesquels avaient beaucoup de rapports avec ceux que nous 
donnons ici; mais, Langres ayant subi une restauration complete, on