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la belle corniche quasi orientale sur laquelle il repose. Le sol interieur 
est au niveau A, el; la tete saillante est une gargouille rejetant les eaux 
du chemin de ronde. Du sol de ce chemin de ronde, au-dessus de la 
corniche B, il n'y a que l melre 18 centimetres de hauteur; mais il 
faut savoir que ce crenelage domine tellement les alentours, que les 
hommes places derriere, quoique leur tete depassät le dessus de la 
corniche B, etaient parfaitement masques pour les assaillants places 
beaucoup au-dessous. Les quatre archeres G (voy. le plan) sont tres- 
plongeantes, tandis que celle D ne liest pas; et, en effet, cette archere 
ne pouvait servir qu'il viser en face et tres-loin du pied du monument. 
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La distance qui separe le sol du chemin de ronde de la grande cor- 
niche inferieure est necessaire pour que les tireurs (legagent la saillie 
de cette corniche, ce qu'indique suffisamment la coupe (fig. 6) faite sur 
l'axe d'une des archeres G (lu plan. Entre les deux contre-forts, il exis- 
tait tres-certaineinent un parapet avec creneaux qui est malheureuse- 
ment detruit. Il ne faut pas oublier que, dans la cathedrale de Beziers, 
ce (zrenelage est en meme temps la corniche (leeorative d'un edifice 
religieux, ce qui explique cette richesse de profils, cette tablette mou- 
luree superieure, que l'on ne trouve pas dans les edifices militaires de 
cette epoque. Au xiue siecle, les (zreneaux sont evidemment construits 
d'apres une formule donnee par Pexperience. Les merlons ont 2 metres 
de haut SUP ÜÜÜ au IÜÜiÜS, et 3'",30 au plus de largeur sur 0m45 
dlepaisseup; l'appui des creneaux est a un metre du sol du chemin de