CREATION 
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sent sur les corniches. La figure 1 präsente, en A, des coyaux posais au 
pied des chevrons d'une charpente. Les coyaux ont l'avantage d'isoler 
les assemblages des arbalätriers et chevrons dans les entraits B et les 
blochets C, ainsi que les semelles trainantes D. Ils empechent ces (li- 
verses pieces et leurs assemblages de pourrir au contact de la pierre, 
en laissant circuler l'air autour dlelles. (Voy. ÜHARPENTE.) 
CRAMPON, s. m. Piiace de fer ou de bronze reliant ensemble deux 
pierres. La fig. 1 est un de ces crampons de fer scelläs au plomb, si me, 
quemment employäs dans les constructions du XIIIe siäcle : ils tenaienl 
lieu alors de chainages. Ils sont gänäralement forgäs en fer carreä de 
0'130? ä 0'203, sur une longueur de 0m,30 ä 0'240. (Voy. ÜIJAINAGE.) 
CREATION, s. f. La creation du monde est frequeinment representee 
en sculpture sur les portails des eglises des X111" et XIVe siecles, et en 
peinture dans les vitraux. Nous l'avons dit ailleurs (voy. GATHEDRALE), 
les grandes eglises bäties a la fin du X119 siecle et au commencement 
du X1110 par les eveques de France ala place de vieilles Ciltllädlüleä ro- 
manes, pour reunir un tries-grand nombre de lideles et pour offrir aux 
populations des villes de vastes espaces couverts propres aux reunions 
civiles, politiques et religieuses, etaient couvertes de sculptures et de 
peintures sur verre qui reproduisaient les scenes de l'Ancien et du Nou- 
veau Testament, les propheties, les legendes, et presentaient ä la foule 
une veritable encyclopedie figuree de rem, des connaissances humai- 
nes a cette epoque. Naturellement la creation, les zodiaques, les tra-