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ne sont plus que de simples profils. Ueglise Saint-Martin "de Laon, häiie
Z1 peu pres ä la meme epoque, nous fait voir, au sommet. du choeur, une
corniche qui ne se compose que de deux tablettes superposees (fig.
iliur- la nefde la meme eglise, on trouve pour toute corniche une tablette
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ornee de rosaces (fig. 14). Ala cathedrale de Senlis apparaissent dejä,
vers 1150, les corniches ä crochetsmr, ces crochets ne sont autre chose
que des tiges vegetales terminees par une sorte de bourgeon ou de pa-
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quet de feuilles non encore epanouies (voy. CROCHET), et ils remplissent
l'office de corbeaux tres-rapproches; seulement ils ne soutiennent plus
la tablette, qui, devenue plus epaisse, est independante.
Si l'architecture inauguree par Fecole laique, a la fin du xne siecle,
diffeife essentiellement, comme principe de construction, de l'architec-
ture POHIHHG, 911e 50H äl0igne plus encore peut-etre par les infinis de-
tails qui entrent dans la composition d'un edifice. L'architecture romane
suivait, sans les analyser, les traditions tires-confuses de Fantiquite ro-
maine, les influences byzantines et les habitudes locales. Une corniche,