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COURBE
CONTRE-
änormes de maeonnerie ou des terrassements. Le panon, en boulever-
sant ces parapets couverts et ces mächicoulis si bien disposes, en 6ere-
tant les remparts, en les sapant ä la base, ne permet plus l'emploi de
ces combinaisons ingenieuses faites pour resister il l'attaque rappro-
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chee. Et cependant telle etait la puissance de beaucoup de places fortes
aux xlvc et xve siccles, qu"il a fallu souvent des sieges en regle pour y
faire breche et les reduire. Afin de ne pas etendre davantage cet article
dejä fort long, nous renvoyons nos lecteurs, pour Fetlgge des details
de lä fortification au moyen äge, aux mots: ARQHITECTURE MILITAIRE,
BOULEVARD, GHATEAU, COURTINE, GRENEAU, DONJON, ECHAUGUETTE, MACHI-
uouus, PORTE, SIEGE, TOUR.
CONTRE-COURBE, s. f. C'est le nom qu'on donne aujourd'hui aux
Courbes renversees qui terminent un arc en tiers-point a son sommet.
"Les contre-courbes forment Pexlremite supericure d'un arc en acco-
lade (voy. ACCOLADE). C'est pendant le XIVe siecle qu'on voit poindre les
contre-courbes au sommet des arcs aigus. Elles ne prennent d'abord
que peu d'importance, puis peu ä peu elles se developpent et devien-
nent un des motifs les plus riches de l'architecture gothique a son
declin. On voit dejä des contre-courbes surmonter les archivoltes
des fenetres eclairant les chapelles au nord de la cathedrale d'Amiens,
et ces chapelles datent de 1375.
Voici comme se tracent les contre-courbes. En rcgle generale, les