Volltext: [Construction-Cyborium] (T. 4)

[ CONSTRUCTION ]  258  [ MILITAIRE ] 
tion religieuse au moyen äge. Nos lecteurs voudront bien recourir, 
pour de plus amples dätails, aux mots BOUTIQUE, CHARPENTE, GHEMINEE, 
GHENEAU, EGOUT, ESCALIER, FENETRE, FONTAINE, GALERIE, MAISON, PALAIS, 
PAN DE BOIS, PLANcuER, PONT, PORTE, SALLE, etc. 
ÜONSTRUCTIONS MILITAIRES.  Entre les constructions Inilitaires des 
premiers temps du moyen age et les constructions romaines, on ne 
peut constater qu'une perfection moins grande apportee dans l'eInploi 
des materiaux et Fexecution: les procedes sont les memes; les cour- 
lines et les tours ne se composent que de massifs de blocages revetus 
d'un parement de moellon menu ou d'un tres-petit appareil. Il semble 
que les Normands, les premiers, aient apporte, dans Pexecution des 
ouvrages militaires, certains perfectionnements inconnus jusque eux, 
et qui donneront, des le Xlc siecle, une superiorite Inarquee a ces con- 
structions sur celles qui existaient sur le sol de l'Europe occidentale. 
Un de ces perfectionnements les plus notables, c'est la rapidite avec 
laquelle ils elevaient leurs forteresses. Guillaume le Gonquerant cou- 
vrit en peu d'annees PAngIeterre et une partie de la Normandie de cha- 
teaux forts de maconnerie, executes avec une parfaite solidite, puisque 
nous en trouvons un grand nombre encore debout aujourd'hui. Il est 
a croire que les Normands etablis sur le sol occidental employerent 
les procedes usites par les Romains, dest-a-dire les requisitions, pour 
batir leurs forteresses, et c'est, dans un pays entierement soumis, le 
moyen le plus propre a elever de vastes constructions qui ne deman- 
dent que des amas tres-considerables de materiaux et beaucoup de 
bras. On ne trouve, d'ailleurs, dans les constructions militaires primi- 
tives des Normands, aucune trace d'art: tout est sacrifie au besoin ma- 
teriel de la defense. Ces sortes de bätisses n'ont rien qui puisse fournir 
matiere a l'analyse; elles n'ont tfinteret pour nous qu'au point de vue 
de la defense, et, sous ce rapport, leurs dispositions se trouvent de- 
crites dans les articles ARCHITECTURE MILITAIRE, ÜHATEAU, DONJON, Tous. 
Ce n'est guere qu'a la fin du xut siecle qu'on voit employer des pro- 
cedes de construction particuliers aux ouvrages defensifs, composant 
un art a part. Aux blocages massifs opposant une resistance egale et 
continue, on substitue des points d'appui reunis par des arcs de de- 
charge, et formant ainsi, dans les courtines comme dans les tours, des 
parties plus resistantes que d'autres, independantes les unes des autres, 
de faeon a eviter la chute delarges parties de maconnerie, si l'on venait 
a les saper. C'est alors aussi qu'on attache une grande importance a 
l'assiette des ouvrages militaires, que les constructeurs choisissent des 
sols rocheux difficiles a entamer par la sape, et qu'ils taillent souvent 
le rocher meme pour obtenir des escarpements indestructibles : c'est 
qu'en effet, pendant les grands sieges entrepris a cette epoque, notam- 
ment par Philippe-Auguste, la sape et la mine etaient les moyens les 
plus ordinaires employes pour renverser les murailles (voy. SIEGE).
	        
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