[ CONSTRUCTION ] 12 [ PRINCIPES ]
de somme, des engins dispendieux ou d'un etablissement difficile. Ils
mirent, donc un moyen terme. Ils eleverent les poinls d'appui princi-
paux en employant pour les parements de la pierre de taille, comme
un revwfrtement, et garnirent les interieuifs de blocage. Pour les murs
en remplissage, ils adoplerent un petit appareil de moellon smillrä
pour les parements ou de carreaux de pierre, enfermant de meme un
hloezige de cailloux et de Inortier.
Notre figure 2 donne une idee de ce genre de oonslruction. Afin (le
relier les diverses parties des bätisses, de ehainerles murs dans leur lon-
gueur, ils noyerenl, dans les massifs, ä differentes huuleurs, sous les
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zippuis des fenelres, au-(lessous des corniches, des pieces de bois longi-
tudinales, ainsi que nous l'avons figure en A (voy. ÜIIAINAGE). Dans ces
constructions, lapierre est eeonomisee autant que faire se peut; aucun
morceau ne presenle (Pevideinentis; tous sont poses en besace : ce
n'est qu'un reveteinent, exeeuteä (l'ailleurs avec le plus grand soin; non-
seuleinent les parements sont layes, mais aussi leslits etlesjoinls, et
ces pierres sontposees a cru sans mortier, comme l'appareil romain.
Ce genre de bälisse est apparent dans les grandes constructions m0-
nastiques de Cluny, de Vezelay, de la ÜlIEIPlltÄ-ÄHP-LOÄPQ (XF et XII" sie-
cles). Les materiaux employes par les moines sont ceux qu'ils pou-
vaient se procurer dans le voisinage, dans des carricres dont ils etaient
proprietaires. Et il faut PGCOHIIHÜFB qu'ils les employerent en raison
de leurs qualites et de leurs defauts. Sices materiaux presentaient des
vices, si la pierre elait gelive, ne pouvant s'en procurer d'autres qu'au
moyfen de frais considerables, ils avaient le soin de la placer dans les