Volltext: [Construction-Cyborium] (T. 4)

j DEVELOPPIÄJMEIVYS ]  177  t CÜNSTP-UCTIÜN 1 
qu'on pretend exister sous la maconnerie de la plupart de nos grandes 
cathedrztles, nous n'en avons jamais trouve de traces l. 
Maintenant revenons a Notre-Dame de Beauvais. Nous avons donne, 
a l'article ARC-BOUTANT, fig. 61, l'ensemble du systeme adopte pour la 
construction des arcs-boutants de l'abside de la cathedrale de Beau- 
vais. Il nous faut revenir sur les details de cette construction; on verra 
comme l'architecte de ce OlIIIPUP tenta de depasser l'oeuvre de son con- 
frere d'Amiens. Cependant ces deux absides sontbaties en meme temps; 
celle de Beauvais est peut-etre plus recente de quelques annees. Nous 
supposons, ainsi que nous venons de proceder pour un arc-boutant du 
choeur de Notre-Dame d'Amiens, une coupe faite sur l'axe des piles de 
l'abside de Beauvais (fig. 101). Il est interessant de mettre en parallele 
ces deux coupes; aussi les donnons-nous a la ineme echelle. A Amiens, 
les piles du sanctuaire ont 14 melres de hauteur du pave du collateral 
au tailloir des (zhapiteaux recevant les arcs des voütes des bas cotes; 
a Beauvais, ces memes piles ont 15"',90. Mais, a Amiens, les chapelles 
absidales ont toute la hauteur du (follateral, tandis qu'a Beauvais elles 
sont beaucoup plus basses, et, entre les terrasses qui les couvrent et les 
voütes de ce collaleral, il existe une galerie, un triforiuin F. A Amiens, 
c'est la pile intermediaire qui possede la resistance passive, rigide, 
gräce a sa masse et au systeme de construction des piles inferieures, 
ainsi que nous venons de le deinontrer; la seconde pile n'est qu'un 
appoint, une sürete, un surcroit de precaution, necessaire cependant. 
A Beauvais, le maitre de l'oeuvre pretendit donner a cette pile inter- 
mediaire une resistance active, agissante, et reporter sur la seconde 
pile, celle exterieure, cette resistance passive qu'il faut toujours trouver 
quelque part. Il crut ainsi pouvoir obtenir plus de legerete dans l'en- 
semble de sa construction, plus de hauteur et plus de soliditc. Ainsi 
que nous venons de le dire, les piles E du sanctuaire ont plus de champ, 
sont plus epaisscs que celles d'Amiens, dans le sens des poussees. Les 
faisceaux de colonnettes portant l'arc ogive et les formerets des voütes 
hautes sont poses en encorbellement sur le chapiteau inferieur G. 
L'assiette HI est donc plus grande, et le contre-fort K du grand tri- 
forium porte d'aploinb sur la pile inferieure. Sur ce contre-fort du 
triforium, ce n'est plus une seule colonne qui s'e'leve, comme aAmiens, 
pour recevoir la tete de Farc-boutant; ce sont deux colonnettes en delit 
jumelles, connue le fait voir la section horizontale A' faite sur AB. (les 
colonnettes jumelles soulageaient le linteau L, qui etait une assise for- 
mant plafond. Deux autres colonnettes etaient posees entre cette 
assise-linteau et la tete du premier arc-boutant, laquelle tete s'appuie 
1 Il en est de ces pilotis de Notre-Dame de Paris, de Notre-Dame d'Amicns, comme 
de tant (Poutres fables que l'on räpietv depuis des siL-cles sur la construction des ddiüces 
gothiques. 11 ne serait pas possible de construire une grande catheidrale sur pilvfis- (105 
(Edifices ne peuvent ätrc foudds que. sur de larges cmpattemcnts; les pESaHtOUPS äiflflt 
träs-inägales en älevatioxx, la premibrff condition de stabilitcä ätait de trouver une masse 
paxfaitement homogbne ct resistante uu-dessous du sol. 
Iv.  23
	        
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