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mal a la courbe, tandis que les lits des deux arcs ogives sont encore
horizontaux; en P, le troisieme sommier ne portant plus l'arc-dou-
bleau, qui est des lors independant, mais portant encore les deux arcs
ogives dont les lits superieurs sont horizontaux; en Q, le quatriemo
sommier ne portant plus que Pepaulement derriere les arcs ogives pour
poser les premiers moellons des remplissageä; 611 R, le linteau d0lll
nous parlionstoutafheure, reliantles sommiersala pile dont les assi-
ses sont tracees en S: ce linteau porte les epaulements derriere les arcs
ogives, car il estimportant de bien etayer ces arcs ogives independants
deja et dont les claveaux sont figures en T, tandis que l'un des claveaux
de Farc-doubleau est figure en V; en X, l'assise du contre-fort exte-
rieur portant amorce de l'appui des fenetres, les bases des colonnettes
exterieures de ces fenetres, et le tilet passant par-dessus le filet-solin
du comble, ainsi que l'indique le detail perspectifY. Darrivee des cla-
veaux des arcs-boutants vient donc buter le linteau R, et apartir de cc
linteau, l'intervalle entre la pile S eLla voüte est plein (voy. la vue inte-
rieure, fig. 78).
Si nous examinons la coupe figure '79 bis, nous voyons que le contre-
fort X, le mur du triforium Y, le passage Z et la pile interieure pre-
sentent une epaisseur considerable ; car ce passage est assez large :
le mur et le contre-fort ont ensemble 0'260 environ, et le groupe de
colonnes composant la pile interieure 0'250. Or tout cela doit porter
sur un seul chapiteau couronnant une colonne cylindrique. Il y aura
evidemment un porte a faux, et si le contre-fort X vient a s'appuyer sur
les reins de Farc-doubleau du bas cote, la pression qu'il exercera fera
chasser la colonne en dedans, lui fera perdre son aplomb, et, une fois
son aplomb perdu, tout Fequilibre de la construction est (letruit. Le
constructeur a d'abord donne (fig. 81) au chapiteau la formeA; c'est-
ä-dire qu'il a ramene l'axe de la colonne dans le plan vertical passant
par le milieu de Parchivolte B. Sur ce chapiteau il a pose deux som-
miers, G, D a lits horizontaux : le premier sommierGportant les bases
des colonnettes en delit, montant jusqu'a la naissance des grandes
voütes ; le troisieme sommierE porte les coupes normales aux courbes
de Parc-doubleau, des arcs ogives et des archivoltes, car, a partir de ce
sommier, les arcs se degagent les uns des autres. Affranchi des arcs
qui des lors sont poses par claveaux independants. le constructeur a
monte une pile formant harpe a droite eta gauche, F, G, H, I, K, en en-
corhellement jusquät l'aplomb du contre-fort L; dans l'assise I, il aeu
le soin de reserver deux coupes M, pour recevoir des arcs en de-
charge portant le mur du triforium N. La pile interieure O, composee,
comme nous l'avons dit ci-dessus, d'un faisceau de colonnettes en delit,
porte sur le parement interieur de cette pile. Il est entendu que les
assises F, G, H, I, K, sont d'un seul morceau chacune et fortes. Le poids
le plus lourd 012 la Päsislance qui presente le plus de roide est la pile 0,
puisqu'elle porte verticalement les voütes contre-butees; le contre-
fort L ne porte presque rien. car la tete de l'arc- boutant ne le charge