COLONNETTE
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ments de la Saone, du Rhone, de la Haute-Marne et de la Haute-Loire,
montrent, sur leurs portails, des colonnettes curieusement sculptees.
Le porche nord de la cathedrale du Puy en Velay, si remarquable par
son ornementation, conserve des füls de colonnettes d'une extreme
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delicatesse de sculpture (fig. 3). Celui-ci est compose de tambours
alternativement noirs et blancs; ce qui, joint a la gaufrure qui le
couvre, produit beaucoup d'effet. On remarquera encore ici que
l'astragale est taille sur plan carre, et que la colonnette arrive du
cylindre a ce plan carre par un ornement G. Les lits des tambours
noirs et blancs sont alternativement places en A et en B.
Si nous nous rapprochons de l'Ile- de-France, l'architecture du
xne siecle est plus avare de ces sortes de decorations appliquees aux
colonnettes, et, lorsqu'elle les emploie, c'est toujours dans des cas
particuliers, comme, par exemple, pour les colonnettes qui sont pla-
cees entre les statues des portails, et ces decorations ne detruisent
pas ainsi la solidite apparente que doit conserver un support. Le por-
tail de Feglise de Saint-Denis, le portail royal de la cathedrale de
Cihartres, nous fournissent de beaux exemples de oolonnettes sculptees
posees dessous ou entre les statues. Voici (fig. li) une des colonnettes
d'entre-deux des statues (portail royal de la cathedrale de Ghartres),
et (fig. 5) une de celles qui supportent ces statues.
Les colonnettes du xnt siecle sont souvent torses et quelquefois
a six ou huit pans. Le portail de Peglise Saint-Lazare d'Avallon, qui est