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quand les clous fälaient enfoncä-s directement dans le bois, pour relier
des huis, et qu'ils ne portaient pas sur des bandes de fer, telles que
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pentures, äquerres, etc., la täte, enfoncäe 51 coups de marteau, äraillzait
le bOIS ou ne le joignait pas hxactement; on posa entre cette täte et le
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bois une rondelle de fer battu legerement modelee, le creux pOSC du
cote du bois, afin de faire ressort et de joindre exactement les teles
de clous aux planches, comme on place aujourd'hui des rondelles sous
les ecrous des boulons. Seulement les serruriers d11 moyen äge don-
noient s; ces rondelles des formes variees g plus barbares apparemment
que ceux de notre temps, ils ne pensaient pas qu'une necessite de
metiei- düt exclure l'art comme une superfluite inutile. A dater du X111"
siecle, les exemples de clous munis de rondelles sont si frequents et
si varies, que nous ne pouvons que choisir quelques-uns des plus re-
nlarquables. Ces rondelles sont composees d'une petite plaque de fer
battu tres-mince, percee au milieu d'un troujuste assez large pour
laisser passer la tige du clou, dont le collet vient forcer la rondelle 51
s'appliquer sur le bois. Celle-ci ayant presque toujours sa concavile
du cote du bois, il en resulte qu'en frappant sur la tete du clou pour
l'enfoncer, on fait. penetrer les extremites de la rondelle dans les fibres
du bois, de maniere a ne pas presenter sur la surface des planches des
asperites ou saillies de nature a ecorcher les mains ou a arreteif la
poussiere.
La figure 7 donne plusieurs exemples de ces clous ä rondelles : le
QIÜEÜ provient de la porte meridionale de leglise de Schelestadl,
T1111 siecle; le clou B, en notre possession, provient d'une porte de
dfucassonne, X1118 siecle; le clou G, d'une porte de Rouen; 16 C_1011 11
fine P0116 de Feglise de Flavigny (Gote-dUr). On alla plus loin : on