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CLÜTIJRE
occidentale, pourvue d'un double bas cote AA. Ils sont arretes par la
e-lfiturc, qui entoure l'autel (ledie a saint Pierre et par des barrieres B, B
donnant entree dans les deux ailes de la nefG, C. Un exedre, ou banc
(ziuculziire pour les religieux, entoure l'autel de satint. Pierre E, eleve
de deux degres. Un premier (älltPtlf cloture est etabli en F; puis on
trouve une seconde cloture entourantles fonts baptismaux G, a l'orient
desquels est un autel dedie a saint, Jean levangeliste. Vers le milieu
de la nef s'eleve en H un troisieme autel (ledie au saint Sauveur et
surmonte d'un grand crucifix; cet autel est clüturc. Puis vient. le grand
choeur divfise en plusieurs parties 1 ; lapremiere contient Famhon 1 pour
la lecture des evangiles. Deux autres petits ambons K precedent la
seconde cloture du choeur, reservee aux offices de nuit. Dans l'axe, a
Yextremite orientale de cette seconde cloture, est la descente a la Gon-
fession ou crypte, contenant. les restes du saint; deux petits autels sont
disposes en L, L, des deux cotes de cette descente. Sept marches M mon-
tent au sanctuaire a droite et a gauche de fentree de la crypte. Deux
autres descentes donnent acces dans cette crypte en N, N. Ijautel prin-
cipal 0, dedie a la Vierge et a saint Gall, est. entoure d'une galerie
designee sur le dessin par ces mots: w Involutio arcuvzm. a Cette galerie
parait etre une cloture double, derriere laquelle s'ouvre l'abside orien-
tale, dont l'autel P est dedie a saint Paul et. est entoure d'un exedre,
et par consequent d'une cloture. Dans les deux transsepts R, lt sont deux
autels dedies a saint Andre et a saint Jacques et. saint. Philippe, autels
qui ont leurs clotures. Chaque travee des bas cotes est. pourvue d'un
autel oriente avec clotures divisant ces travees en chapelles. Il est
facile de se rendre compte, en examinant ce plan, pourquoi le peuple
ne pouvait circuler librement a travers tous ces obstacles, et comment
Yeglise etait tout entiere reservee aux divers services religieux, c'est-
a-dire presque uniquement occupee par les moines. Ce sont ces dis-
positions que les abbes chercherent. a moditier plus tard, ainsi qu'il
apparait en etudiant les plans des eglises des ordres de Gluny et de
(liteaux, et, que les eveques francais des xu" et Xllle siecles abandon.-
nerent absolument dans la cohstruclion de leurs nouvelles (fathedrales
par les motifs deduits ci-dessus. (le mouvement, du haut cierge tran-
cais ne fut pas suivi egalement dans tout l'0ccident, et les cathedrales
allemandes ou rhenanes conservent encore certaines dispositions qui
' ll est souvent question de sanctuaires 51 Lloublrrs clätilres dans les eglisns des PPÜYIIlC-FS
temps du moyen ägc. Galbert, dans la Vie de Charles Ie Bon, ccrite en 1'130, chap. IV,
s'exprime ainsi: a Dans le premier sanctuaire, Baudoin, chapelain et pretrc, et Robert,
a clerc du comte, se tenaient caches aupres de dans le scwnd S-"lrlülüüife
H setaient refugies Oger, clerc, et Frumold le jeune, syndic....., et avec eux Arnoul
a Oger et Arnoul s'etnient couverts d'un tapis, et Frumold s'et:1it fait une env-hi? SOUS
u des faisceaux de brauehes...... Alors les serviteurs, qui avaient en; introdUitS 012m5 10
" SÜÜCÜIIÜPC, cherchant et retournant tous les rideaux, les manteaux, les livres, les tallis
a et les branclms (lue les moines avaient coutume d'apporter tous lcS RUS 11H dimflnc-ÜÜ
a des Rameaux..." l)