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CLOITRE
Le cloitre de Fontfroide ne fut jamais surmonte d'un premier etage,
mais couvert en terrasses par des (lalles, de maniere ä prendre le moins
de hauteurpossible au-dessus des voütes, et ä permettre ainsi d70uvrir
des joui-s air-dessus de ces ouvertures pour eclairer les salles voisines
(voy. DALLAGE). En effet, 1e bas cote de Feglise accole E1 la galerie sud
du cloitre prend ses jours par des fenetres cintrees dont les appuis sont.
poses innnediatement klll-dGSSÜS des terrasses. Les oeils qui s'ouvrent
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dans les tympans des archivoltes du cloitre de Fontfroide n'ont jamais
ete destines a etre vitres ; mais il est facile de comprendre que dans
un climat plus humide et plus froid, en lziissant ouverte Parcature, on
pouvait vitrer ces oeils et garantir ainsi les moines de la pluie ou du
vent, sinon modifier la temperature exterieure; car les arcatures sont
si peu elevees et ses galeries comparativement si profondes, qu'en sup-
posant les cieils vitres, le vent ne pouvait chasser la pluie sur le pave
de ces galeries. Or il existe encore, le long du flanc sud de la nef de la
cathedrale de Laon, un cloitre qui remplit exactement ces dernieres
conditions. L'espace etroit dont pouvait disposer l'architecte ne lui
permit pas de donner 51 ce cloitre la forme d'un carre en plan: ce
n'est qu'une galerie composee de sept travees faisant face a Feglise
et s'y ifeunissant par une seule travee, de sorte que le preau donne un
parallelogramme ayant en longueur sept fois sa largeur.
La figure '13 presente le plan d'une portion de ce cloitre. Il est voüte
en arcs (Togive et date des premieres annees du XIIIe siecle. Mais,