355
CLOCHER
pour porter en loute securile le pilier central B, deux arcs croises,
concentriques E1 la voüle, viennent reposer sur les murs de Fetgge
inferieur, et, utin ileviler le relevement de ces deux ares croises sous
la charge du pilier, quatre arcs-boulants, sortes dkätresillons indiques
sur notre coupe (fig. 53), aboutissent sous les bases des colonnes D
des quatre piles engagees.
X
D
13
fm
Il serait. difficile de bien faire comprendre ce systeine de construction
sans l'aide d'une figure; aussi nous donnons (fig. 55) une vue perspec-
tive de cet etage a Pinterieur. En E, sont les deux arcs croises sur l'ex-
trados de la voüte et portant le pilier centrait ; en F, les arcs-boutants
aboutissant. sous les bases des colonnes engagees H des piliers adossäs
aux murs; en G, des portions de mur etresillonnanl le systeme d'arcs.
Les pans coupes J de la voüte inferieure en aires de cloitre ne sont
pas inutiles : ils tiennent, lieu des pieces de charpente que l'on place
aux angles des cnrzqfures, et que l'on (lesignc sous le nom de gousscts;
ils empectient le roulement de tout le systeme, relient, et etresillonnent;
les zingles de la base en magonnerie. Des moyens si puissants (levaient
avoir un motif. Ce motif ctait de porter, sur le pilier central, les quatre
arcs-doubleaux I et, la retraite K, un tinorme beffroi de charpente,
auquel la partie superieurc du clocher servait d'enveloppe. Les con-
structeurs avaient compris, a mesure qu'ils donnaient plus dlälevation
a leurs clochers, qu'il fallait, aux beffrois de charpente mis en mou-
vement par le branle des (rloches, un point (l'appui solide, präS de la
base du clocher, la ou la construction, epaissehet chargea, n'avait P1011