LILOCÜE
que ce fut seulement. vers cette (epfiique que l'on OlISBPVII, dans la
fabrication des cloohtrs, deux sortes de proportions : la pioportitni
zibsoluc. et. la proportion relative l'une qui produit. la sonorite de la
cloche, l'autre qui titablit (les rapports d'harmf)nie, des accords entre
plusieurs cloches. Il y a aujourd'hui, pour obtenir ces resultats, des
formules que l'on fltäclare infaillibles quant a l'alliage des metaux et
aux formes a donner aux cloches; ce qui ncnipeche pas nos fondeurs
de fabriquer trop souvent. des ClOClIBS d'un mauvais son, tandis que
toutes les cloches ttIIClPIIIIOS encore existantes sont remarquables par
la bcautc et la purete des vibrations sonores. Toutefois, comme nous
ne voulons pas nous faire de querelles avec les fondeurs de cloches,
nous (leclarzmt. incapable de discuter sur leur art en connaissance
de cause, nous admettrons, si l'on veut, que, si les anciennes cloches
connues sont particulierement. remarquables par la qualite de leur son,
c'est qu'on a brise de preftärence toutes celles qui ctaient. defcctueuses;
or, comme on en a brise un nombre considerable, nos fondeurs peu-
vent soutenir que la plupart. d'entre elles ne valaient rien.
On (listingue dans les cloches plusieurs parties qui, chacune, ont
un nom : la patio, ou le bord inferieur, qui est mince ; lapansc(d'autres
disent la pinse), c'est. la partie la plus ÜINIlSSP contre laquelle frappe le
hat.tant; les saussurcs, c'est la partie moyenne de la cloche se rappro-
chant de la forme cylindrique ; la gorge ou la fourniture, c'est le passage
entre les saussures et la panse, le point ou le mtital s'epaissit et ou la
cloche commence a prendre un diametile plus fort; le vase suptärieur,
c'est la partie superieure de la cloche a peu pres cylindrique, entre les
saussurcs et le cerveau; le cerveau, c'est. la calotte supericure, recevant
lanneati auquel le battant est suspendu; les anses, qui sont les bras
supcrieurs au moyen (lesquels on suspend la cloche au mouton; le bat-
tant, qui est de fer forge, enferme. de poire tres-zillongee, termine par
un appendice ou poids destine a lui donner de la volee. Le battant
porte au sommet de sa tige un anneau qui sert a l'attacher a l'inte-
rieur du cerveau au moyen d'une forte courroie de cuir. Le P. Mer-
sennet a laisse le premier une methodez sure pour fondre les cloches;
-il etablit. les rapports qui (loivcnt exister entre les (liametifes de l'in-
strument a toutes lcs hauteurs et. les epaisseurs relatives des diverses
parties. La maticrc qui sert a fondre les (floches est un compose, de
cuivre rosette et dlitaiil lin. Le cuivre entre pour trois quarts et Fetain
pour un quart. On a cru longtemps que l'argent mele a cet alliage
donnait. aux cloches un son plus pur, et la piete des fideles ajoutait
cet appoint a l'alliage dans d'assez fortes proportions. Il est. (EGPlHlH
qu'aujourd'hui on a PGHOHCÜ a jeter de l'argent dans le fourneau des
fondeurs de cloches, et nous sommes assez dispose a croire qu'autre_
fois il en entrait plus dans la bourse de ces industriels que dans leurs
creusets, car nos sous, dits de metal de cloches, ct faconncs, a latin
Harmonie mm
II, liv.