Volltext: [Charnier-Console] (T. 3)

LILOCÜE 
que ce fut seulement. vers cette (epfiique que l'on OlISBPVII, dans la 
fabrication des cloohtrs, deux sortes de proportions : la pioportitni 
zibsoluc. et. la proportion relative  l'une qui produit. la sonorite de la 
cloche, l'autre qui titablit (les rapports d'harmf)nie, des accords entre 
plusieurs cloches. Il y a aujourd'hui, pour obtenir ces resultats, des 
formules que l'on fltäclare infaillibles quant a l'alliage des metaux et 
aux formes a donner aux cloches; ce qui ncnipeche pas nos fondeurs 
de fabriquer trop souvent. des ClOClIBS d'un mauvais son, tandis que 
toutes les cloches ttIIClPIIIIOS encore existantes sont remarquables par 
la bcautc et la purete des vibrations sonores. Toutefois, comme nous 
ne voulons pas nous faire de querelles avec les fondeurs de cloches, 
nous (leclarzmt. incapable de discuter sur leur art en connaissance 
de cause, nous admettrons, si l'on veut, que, si les anciennes cloches 
connues sont particulierement. remarquables par la qualite de leur son, 
c'est qu'on a brise de preftärence toutes celles qui ctaient. defcctueuses; 
or, comme on en a brise un nombre considerable, nos fondeurs peu- 
vent soutenir que la plupart. d'entre elles ne valaient rien. 
On (listingue dans les cloches plusieurs parties qui, chacune, ont 
un nom : la patio, ou le bord inferieur, qui est mince ; lapansc(d'autres 
disent la pinse), c'est. la partie la plus ÜINIlSSP contre laquelle frappe le 
hat.tant; les saussurcs, c'est la partie moyenne de la cloche se rappro- 
chant de la forme cylindrique ; la gorge ou la fourniture, c'est le passage 
entre les saussures et la panse, le point ou le mtital s'epaissit et ou la 
cloche commence a prendre un diametile plus fort; le vase suptärieur, 
c'est la partie superieure de la cloche a peu pres cylindrique, entre les 
saussurcs et le cerveau; le cerveau, c'est. la calotte supericure, recevant 
lanneati auquel le battant est suspendu; les anses, qui sont les bras 
supcrieurs au moyen (lesquels on suspend la cloche au mouton; le bat- 
tant, qui est de fer forge, enferme. de poire tres-zillongee, termine par 
un appendice ou poids destine a lui donner de la volee. Le battant 
porte au sommet de sa tige un anneau qui sert a l'attacher a l'inte- 
rieur du cerveau au moyen d'une forte courroie de cuir. Le P. Mer- 
sennet a laisse le premier une methodez sure pour fondre les cloches; 
-il etablit. les rapports qui (loivcnt exister entre les (liametifes de l'in- 
strument a toutes lcs hauteurs et. les epaisseurs relatives des diverses 
parties. La maticrc qui sert a fondre les (floches est un compose, de 
cuivre rosette et dlitaiil lin. Le cuivre entre pour trois quarts et Fetain 
pour un quart. On a cru longtemps que l'argent mele a cet alliage 
donnait. aux cloches un son plus pur, et la piete des fideles ajoutait 
cet appoint a l'alliage dans d'assez fortes proportions. Il est. (EGPlHlH 
qu'aujourd'hui on a PGHOHCÜ a jeter de l'argent dans le fourneau des 
fondeurs de cloches, et nous sommes assez dispose a croire qu'autre_ 
fois il en entrait plus dans la bourse de ces industriels que dans leurs 
creusets, car nos sous, dits de metal de cloches, ct faconncs, a latin 
Harmonie mm 
II, liv.
	        
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