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inaniere qu'ils se rencontrent exactement au meme niveau 51 leur point
de jonction. Sans cette precaution, on ne serait jamais certain, ä la
pose, quelque bien tailles que soient les cintres, de joindre les arcs
croises au meme niveau (voy. CONSTRUCTION). On concevra des lors que
souvent, pour ne pas retarder la construction (le la voüte, on ne pre-
nait pas le temps de permettre au sculpteur de sculpter la rosace :
de lä les rosaces de bois rapportees apres coup; (le lä aussi l'absence
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de sculpture sur quelques clefs de voüte, si, plus tard, on omettait
d'accrocher les rosaces de bois sous les plateaux de pierre laisses
unis. Si les arcs ogives sont extradosses et ne penetrent jamais dans
les remplissages qu'ils sont destines a porter, il n'en est pas de meme
des clefs; celles-ci. ont le plus souvent une queue qui vient penetrei"
le remplissage. Elles offraient ainsi un point parfaitement fixe au som-
16 met de la _voüte, et d'ailleurs, etant
presque toujours percees d'un trou pour
le passage d'un fil de suspension, il etait
iiecessaire que leur epaisseur atteignit
j, lextrados des remplissagesLa figure 16,
j, XX qui represente une clef en coupe, fera
comprendre Putilite de ce mode de con-
struction. Mais la clef etant solidaire des remplissages de la voüte, ne
pouvant se preter, par consequent, aux mouvements des aretiers, il
ne fallait pas donner aux branches d'arcs ogives qui s'en "echappaient
une grande longueur; car si ces branches dlaretiers eussent ete tPäS-
saillantes, le moindre mouvement dans les arcs les eüt fait casser, et
la clef ne remplissait plus des lors son office. Aussi les amorces des