CITERNE
(Quelques-uns de ces cimetieres de grandes villes furent zissez riche-
ment decores de cloitres, sur les murs (lesquels on relraea en peinlure
la Danse mavalire, la legendif (les Trois illorls et les trois Vifs, les scenes
de la Passion de Nolre-Seignnur. Toutefois, pendant le moyen fige, les
cimofiirres inrlepnmlanls (les eglises furenl l'exception; ils ne consti-
lilaienl. pas, (tomme en llalie, un (zdiiioe (fomplnt; ce neiail guere
qu'une cloluri" au (ledans de laquelle les SlÜlElOS accumulaieni, sans
ordre, les monuments prives, des portions (le galeries, de petites cha-
pelles, des croix, des ossuziires, (les edicules de loutes sortes. Le
eimetiere monumental dispose d'une fagon symetrique n'appartient
qu'aux elahlissemenls religieux, et, quand il n'est pas une simple clo-
lure, il alibete alors les (lispositions des eloilres (voyf. CLOlTRE).
CIRCONVALLATION ET CONTREVALLATION (LIGNES DE). Fossäs avec ou
sans rmnpnl-lsdo terre et de palissudvs que les assiägeants dtahlissaient
autour d'une place invPstie, pour se nuHh-e 51 l'abri (les sorties ou des
secours du dehors et enfcrnler colnpldtellmnt les assiägäs. (Voy. ARCHI-
TECTURl-l Mmnnuxuc, (lmvrrafuf, Sufzun.)
CITERNE, s. f. Gave destinee il recueillir et, conserver les eaux plu-
viales. Les abbayes et les clnilezulx du moyen äge, situes souvent sur
(les collines eleväves, (Stnient. depourvus de sources naturelles; on sup-
pleziit ä ce manque (Peau
par des citernes ereuseäes ]_o I
1. Il ex
(ans le ioc, ou rnaeon- se se
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nees, dans lesquelles we- x
nznent se reunlr, par des f- sff Äsc
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eonduiies, les eaux plu- ,f fig Wxs.
viales Ntombantksur les "b" w qilylllyll
combles des lmfnnents et v , , a f: l!
sur l'aire des cours. Il] Q
Le ClÜllPP de Fabbzrye u l glwi gff 0
(le Yezelay possiedei une _ f Q m'a
belle citerne du xne siecle. lll W Q 2 al y f si
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qui se compose de deux IÜMWP f.
nefs voulees, soulenues A t
par une rangee de petits (Vjjf
piliers carres. Celte ci-
terne ifetait pas la seule : gaz"
que possedät l'abbaye;
elles etaienl, toutes creusees dans le 1'O(El18l' et soigneusement enduites
il Finterieur. Presque ioutes les cilernes du moyen äge sont pourvues
d'un cilerneau destine 21 recevoir loul, d'abord les eaux et ä les rejeter,
clariliees, dans la citerne. A cet effet, le citerneau est place äun niveau
superieur ä celui du foml de la (zilerne, et se compose d'une auge PHI:-
cee (le trous lateraux, ainsi que l'indique la fig-ure l. Le citerneau efall