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Fofticiant, et a cote un rechautl contenant de la braise pour les encen-
sements. En avant de l'autel, entre le bas choeur et le sanctuaire, clait
place un grand l'atelier a sept cierges", qui remplaeait ainsi la lmbes
ou lmbs 2 des eiglises primitives. Mais l'abside de la cathetlrale de Lyon
est depourvuc de bas cote. La disposition du choeur et du sanctuaire
devait etre tout. autre dans les eglises dont les tll)Sl(l0S, comme celles
de nos grandes cathcdrales du Nord, tilaient accompagnees d'un bas
cote simple ou (louble. Alors le maitre autel etait place au centre de
fhemitxytfle, et Fevcflue assistant. prenait, sa place en bas du choeur, qui
etait alors la plus honorable; les officiers sasseyaient a droite et; a
gauche, sur des bancs, suivant. leurs (ligniles, les derniers plus pres du
sanctuaire. Cet ordre etaitegzilement suivi dans les eglises abbaliales;
le siege de labbe etait en bas du (zhocmt, cette disposition se pretant.
mieux que toute autre aux ceremonies.
Pendant. la seconde moitie du xiu" siecle, soit que les tiveques
eussentrcnonctä a conserver itleurs calheilrailes les (lisposilions de vastes
salles propres aux grandes reuniflns populaires, soit que les chapitres
se trouvassent trop a decouvert dans les chceurs accessibles de toutes
parts, on etalalit d'abord des jubes en avant des choeurs, puis bientot
apres des clotures hautes, parfaitement, fermees, protegcant, des ran-
gecs de stalles fixes garnies de hauts dossiers avec dais. Les (zhantwines
furent ainsi chez eux dans les cathedrales, comme les religieux cloi-
trcs etaient chez eux dans leurs eglises monastiques. Mais, cependant,
il fallait, dans les cathedrztlcs, que les fideles pussent. assister aux
offices, ne pouvant voirles certimonies qui se faisaient dans les (ElHIWIFS
fermes de toutes parts; c'est alors que l'on elevzt dans les eglises
episcopales ces chapelles nonlbreuses autour des bas cotes des chmurs
et meme le long des parois.des nefs (voy. Givrnlännauslt. La pensee do-
minante qui avait inspire les eveques a la fin du x11" siecle, lorsqu'ils
se mirent a batir des cathedrales sur de nouveaux plans, fut ainsiaban-
flOIIDÜC lorsqu'elles ctaient a peine achevees, et en moins d'un siifclcz
la plupart des choeurs de ces grandes eglises furent fermes, les cerc-
nionies du culte derobties aux yeux des lideles. Nous ncntreprendrons
pas de rechercher ici ni d'expliquer les causes de ce changement. Nous
nous contenterons de signaler le fait, qui doit se. rattacher, si nous ne
nous trompons, a des discussions survenues entre les tiveques et leurs
chapitres, discussions a la suite desquelles les evcqties (lurcnt coder
aux voeux des chantwines, partieillitrrement interesses a se clorell.
Le chapitre de Ghartres elevzi un jube en avant de son (!l1(l'tll' vers le
milieu du xnit siecle: nous ne savons aujourd'hui si, des cette epoque,
' 'v'0ycz le Dictionruzire du mobilier, au mot llxansz.
a Poutre pnsäc en tvrlvcrs du choeur, supportant des llalnbcaux. (Voy. Tüunläs.)
3 H Lc long de la clütur; du chwur de Noire-Dame de Paris allant vers l'orient n, dii
Duhrcul, u on vuit, la figure d'un honnno (Fäglisv, 01'116 d'une dalmatiquc, il cütd aluqucl 00
qui Sllil 0s! grzwü :
11 älaislre Pierre du Fuyul, chanoine du Paris, a donne deux cmls livres [mur HyÜCr