Volltext: [Charnier-Console] (T. 3)

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Fofticiant, et a cote un rechautl contenant de la braise pour les encen- 
sements. En avant de l'autel, entre le bas choeur et le sanctuaire, clait 
place un grand l'atelier a sept cierges", qui remplaeait ainsi la lmbes 
ou lmbs 2 des eiglises primitives. Mais l'abside de la cathetlrale de Lyon 
est depourvuc de bas cote. La disposition du choeur et du sanctuaire 
devait etre tout. autre dans les eglises dont les tll)Sl(l0S, comme celles 
de nos grandes cathcdrales du Nord, tilaient accompagnees d'un bas 
cote simple ou (louble. Alors le maitre autel etait place au centre de 
fhemitxytfle, et Fevcflue assistant. prenait, sa place en bas du choeur, qui 
etait alors la plus honorable; les officiers sasseyaient a droite et; a 
gauche, sur des bancs, suivant. leurs (ligniles, les derniers plus pres du 
sanctuaire. Cet ordre etaitegzilement suivi dans les eglises abbaliales; 
le siege de labbe etait en bas du (zhocmt, cette disposition se pretant. 
mieux que toute autre aux ceremonies. 
Pendant. la seconde moitie du xiu" siecle, soit que les tiveques 
eussentrcnonctä a conserver itleurs calheilrailes les (lisposilions de vastes 
salles propres aux grandes reuniflns populaires, soit que les chapitres 
se trouvassent trop a decouvert dans les chceurs accessibles de toutes 
parts, on etalalit d'abord des jubes en avant des choeurs, puis bientot 
apres des clotures hautes, parfaitement, fermees, protegcant, des ran- 
gecs de stalles fixes garnies de hauts dossiers avec dais. Les (zhantwines 
furent ainsi chez eux dans les cathedrales, comme les religieux cloi- 
trcs etaient chez eux dans leurs eglises monastiques. Mais, cependant, 
il fallait, dans les cathedrztlcs, que les fideles pussent. assister aux 
offices, ne pouvant voirles certimonies qui se faisaient dans les (ElHIWIFS 
fermes de toutes parts; c'est alors que l'on elevzt dans les eglises 
episcopales ces chapelles nonlbreuses autour des bas cotes des chmurs 
et meme le long des parois.des nefs (voy. Givrnlännauslt. La pensee do- 
minante qui avait inspire les eveques a la fin du x11" siecle, lorsqu'ils 
se mirent a batir des cathedrales sur de nouveaux plans, fut ainsiaban- 
flOIIDÜC lorsqu'elles ctaient a peine achevees, et en moins d'un siifclcz 
la plupart des choeurs de ces grandes eglises furent fermes, les cerc- 
nionies du culte derobties aux yeux des lideles. Nous ncntreprendrons 
pas de rechercher ici ni d'expliquer les causes de ce changement. Nous 
nous contenterons de signaler le fait, qui doit se. rattacher, si nous ne 
nous trompons, a des discussions survenues entre les tiveques et leurs 
chapitres, discussions a la suite desquelles les evcqties (lurcnt coder 
aux voeux des chantwines, partieillitrrement interesses a se clorell. 
Le chapitre de Ghartres elevzi un jube en avant de son (!l1(l'tll' vers le 
milieu du xnit siecle: nous ne savons aujourd'hui si, des cette epoque, 
' 'v'0ycz le Dictionruzire du mobilier, au mot llxansz. 
a Poutre pnsäc en tvrlvcrs du choeur, supportant des llalnbcaux. (Voy. Tüunläs.) 
3 H Lc long de la clütur; du chwur de Noire-Dame de Paris allant vers l'orient n, dii 
Duhrcul, u on vuit, la figure d'un honnno (Fäglisv, 01'116 d'une dalmatiquc, il cütd aluqucl 00 
qui Sllil 0s! grzwü :  
11 älaislre Pierre du Fuyul, chanoine du Paris, a donne deux cmls livres [mur HyÜCr
	        
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