CHARPENTE
sauraient pousser les murs, car ils sont places au droil. des arcs-bou-
tanls oxterieurs. La flexion (les nrbalelriers de celte fernic esl, donc ur-
räloc äintervalles egaux parles trois enlraits reirfinsses, rendus rigides
eux-moines parles sous-arbaleälriers. La flexion de Fentrnit est arreiec
par le poinqon, les deux paires do moises N et. les liens P. Il niy a donc
aucune dcformation ä craindre dans le grand lrizmgle composnnl. la
ferme. Mais c'esL 151 une fcrnic de croupe qui rcqoil. E1 son sommeliers
bouts des chevrons du chevet, ainsi que le demontre le pian figure 8;
or, cette ferme eluit poussee par tous ces chevrons qui viennent s'ap-
Q
m n m a I: m W H)
X-x
, 1: y f X
K f
v 1V" x
äMIH{ il ÜFJMÜ Q ' f
puyer sur le poingon d'un seul cote; elle devait necessaiifement sortir
de son plan vertical. Voici comment les charpentiers evitierent ce dan-
ger. La figure 10 donne la coupe du comble suivant l'axe longitudinal du
chevet. Q est la ferme maitresse dont la figure 9 donne Felevation ; en R
sont tous les chevrons de croupe qui viennent buter contre son sommet.
Afin de la maintenir dans le plan vertical QS, les charpentiers poserent
les grandes pieces inclinees TU, VX. La premiere vient s'asseoir sur les
sablieres en T, se reunit ä la seconde par une coupe en V. La seconde
s'assemble ä Pextremitd du poincon de la cinquieme ferme maitresse,