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formant le chapei-on des arcs-boutants; et, quoique la (listance exitrir
ces chaperons et les gargouilles superieuires ne fut pas considerable,
cependant le veut. renvoyait les eaux a droite ou a gauclic des chape-
rons. On etahlit donc (les coffres de pierre evides mettant. les
cheneaux superieurs en communication avec les chaperons; souvent
ineme ces coffres de pierre furent doubles (le tuyaux de plomb
(voy. GoNnUiTiz). Puis, plus tard, vers la fin rlu xme sieclfr, on renonca
aux cotfres de pierre, qui etaient. sujets a sengorgei- et a causer (les
filtrations dans les murs, et l'on etablit. sur les arcs-houtantvs des aque-
ducs de pierre destines s. porter le cheneau rampant. (voy. AHC-BOL'TitN't',
tloNsTiiutrriox). Les cheneaux rampants pratiques sur le (zhziperon (les
zircs-boutants, zu-rives aux pinacles surmontant. Fextreinite des contre-
forts, passaient, dans l'origine, a travers ces pinacles, pour etre (le-
verses par la gargouille. On ne fut pas longtemps sans sapenrevoir
que ces canaux traversant la maconnerie nc pouvaicn t januiis seicher,
qu'ils sengorgeaienl, et (raiusaient des tiltrations dans la masse des
constructions des contre-forts; on prit le parti, vers le milieu du
xive siecle, de detonrncr les cheneaux au droit des pinacles, et (l'ame-
ner ainsi a ciel ouvert les eaux jusqu'aux gargouilles (fextremitei.
(Quelquefois meme, dans les provinces du Nord, en Picardie et en Nor-
mandie, ces chencaux aboutirenta (les conduites de plomb haibileincnt
nienagees dans la construction (voy. GONDUVIE).
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Les vhencnux de pierre pratiques ä la base des combles, pendant les
xme et XIVÜ siecles, sont generalement creuses ä fond de cuve, clesl-
ä-dire donnant en coupe le profil ci-dessus (fig. 3); les joints sont faits
avec soin, ayant une entaille A dans laquelle on coulait quelquefois
du plomb ou un ciment tres-dur compose de gres pile et de lilharge.
(les cheneaux portent de 0'233 51 0m48 de largeur (un pied, un pied el.
demi); ils sont tailles dans les pierres les plus dures que l'on pouvait
se procurer, et il nous u paru que leur conravile, desünee il recevoir
les eaux, soigneusement taillee, polie nleme, elait souvent impregnee
d'une mzitiere grasse (peut-etre d'huile de lin et. de litharge). Nous
avons vu meme QLIGlQLIBS-IIHS de ces cheneaux qui elaient enduits d'un