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(iOHIPG-CKDLIF A ainsi que le tuyau qui le surmonte portent entierement
sur un arc pose sur deux corbeaux formant un abri au-dessus de la
porte (Yentree B sur la rue. Tout en se chatutfailt, 011 voulait voiree qui
se passait dans la rue, et, non contents de placer les cheminees entre
les fenetres de la facarle des maisons, lesbotirgeois pereaient. quelque-
fois une petite fenetre dans le fond meme de la cheminee, d'un cote,
(le maniere a pouvoir se tenir sous le manteau en ayant vue sur l'exte-
rieur. Les manteaux des cheminees, lorsque celles-ci prennent plus de
largeur, sont souvent de bois dans les habitations privees, car il etait
difficile de se procurer des plates-bandes assez longues et assez resis-
tantes pour former ces manteaux d'un seul morceau, et leur appareil
presentait des difficultes. ll existe dans l'une des maisons de ville de
(lluny, rue d'Avril, n" 13, une grande cheminee logee sur le mur de
face, avec COHlFG-Cflflll" en encorbellement, dont le manteau est com-
pose d'une piece courbe de charpente. De chaque cote de la cheminee
s'ouvrent deux fenetres basses, avec tablettes de pierre au-dessus pour
recevoir des flambeaux le soir. Ce contre-coeur est de brique a l'inte-
rieur, de pierre a Fexterieur; la hotte est de moellons. Le manteau de
bois est porte sur deux fortes consoles de pierre sans pieds-droits.
Nous donnons (fig. 5) le plan de cette cheminee et (fig. 6) son ele-
vation perspective. A Pinterieur, la hotte est ovale, et aboutit, en sele-
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vant, a un tuyau circulaire. Souvent des poignees de fer sont attachees
sous le manteau, afin de permettre a une personne debout de se chauffer
les pieds l'un apres l'autre, sans fatigue. Parfois aussi des bancs sont
disposes sur lkitre, des deux cotes des pieds-droits, afin qu'on puisse
se chauffer en se tenant sous le manteau, lorsque le feu est reduit a
quelques tisons. Dans ces grandes cheminees, on jetait des troncs
d'arbres de deux a trois metres de long, et l'on obtenait ainsi des
foyers de chaleur d'une telle intensite, qu'ils permettaient de chauffer
de vastes salles. Bien que nos peres fussent moins frileux que nous.
t1u'ils fussent habitues ä vivre au grand air en toute saison, cependant
la reunion de la famille au foyer de la salle etait evidemment pour eux
un des plaisirs les plus vifs durant les longues soirees d'hiver. Le cha-