"L CHARPENTE ] 8
Soit (tig. 6) une voüte en berceau tiers-point, comme (zelles, par
mcemple, de la cuthedralc d,Autun ou des egliscs dc Beaune et de Suulicu;
la corniche des murs goutterots est en A, le niveau de la clef du berceau
en B. Quand il ne s'agissait que de former un massif en pente sur liex-
l-FädOS du berceau pourposer une couverture de dalles ou do tuiles ro-
maines ä cru, le niveau inferieur de la corniche A elail parfaitement 1110-
"tive; mais lorsque, sans clever ce niveau, on voulut poserune charpente
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pour recevoir la couverture, il fallut se passer (Yentraits et trouver une
combinaison (llisselnhlage de bois qui put remplacer cette piece essen-
tielle. Souvent. les constructeurs ne tirent pas de grands efforts pour re-
soudre ce probleme ; ils se contenlerent. (Felever de distance en distance
des piles de maconrxerie sur l'extrados du berceau, posizrent des arhale-
lpiers sur ces piles, puis les pannes sur les arbaletriers,le chevronnage
et la tuile.Mais alors tout le poids de la charpente ct de la (touverlure
portait sur ces voüles, souvent mal contre-butees, les dcformait et ren-
versait les murs goutlerots. Quelques constructeurs prirent un parti plus
sagegat remplacerentFentraitpzu-deux pieces GIIEF assemblees en croix
de Saint-Andre, a lui-bois (fig. 6). Employant des bois d'un equeirrissage
enorrne, mais elegis entre les assemblages afin de diminuer leur poids,
ils purent ainsi, giface ä la puissance des tenons il doubles chevilles, em-
pecher Fecartemcnt des ZtPDiIIQLPÄBFS [iendant un certain temps. Gepen-