Volltext: [Charnier-Console] (T. 3)

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poser une troupe tries-nombreuse, deux mille hommes au moins, tant 
pour faire les approches que pour forcer les lices, s'etablir sur les 
terre-pleins EE'E", faire approcher les engins et les proteger. La ae- 
fense avait donc une grande superiorite sur l'attaque. Par les larges 
machicoulis des chemins de ronde inferieurs, elle pouvait ecraser les 
pionniers qui auraient voulu s'attacher a la base des murailles. Pour 
que ces pionniers pussent commencer leur travail, il eut fallu, soit 
creuser des galeries de mines, soit etablir des passages couverts en 
bois; ces (iperations exigeaient beaucoup de temps, beaucoup de monde 
et. un materiel de siege. Les tours et courtines sont d'ailleurs renfor- 
cees a la base par un empatlfnnent, qui double a peu pres Pepaisseur 
de leurs murs, et la construction est admirablement faite en bonne 
HIttQ()I1HGPlC de moellon dur, avec revetement, de pierre de taille. Les 
assaillants  trouvaient, une fois dans les lices, sur un espace etroit, 
ziyant (lerriere eux un precipice et devant eux de hautes murailles cou- 
ronnees par plusieurs etages de defenses; ils ne pouvaient se deve- 
lopper, leur grand nombre devenait un embarras. Exposes aux pro- 
jectiles de face "et dlächarpe, leur agglomeration sur un point devait 
etre une cause de pertes sensibles; tandis que les assieges, bien pro- 
teges par leurs chemins de ronde couverts, dominant la base des rem- 
parts a une grande hauteur, n'avaient rien a redouter et ne perdaient 
que peu de monde. Une garnison de trois cents hommes pouvait tenir 
en echec un assiegeant dix fois plus fort, pendant plusieurs mois. Si, 
api-es setre empare des deux boulevards du jardin et de la baille 
de Pierrefonds, Fassiegeant voulait attaquer le chateau par le cote de 
lkantree, il lui fatllait combler un fosse tres-profond enfile par les grosses 
tours du donjon et par celle du coin; sa position etait plus mauvaise 
encore, var soixante hommes suffisaient largement sur ce pointpour 
garnir les defenses superieures; et, pendant; lättl-aque, une troupe, fai- 
sant une sortie par la poterne, allait prendre l'ennemi en flanc dans 
le fosse. Le chatelain de Pierrefonds pouvait donc, a Fepoque ou ce 
chateau fut. 00118111111, se considerer comme a l'abri de toute attaque, 
a moins que le roi lfenvoyat. une armee de plusieurs mille hommes 
bloquer la place et faire un siege en regle. Ijatrtillerie a feu seule pou- 
vait avoir raison de (zetle forteresse, et lexperience prouva que, meme 
devant ce moyen puissant d'attaque, la place etait bonne. Henri IV 
voulut la reduire; elle etait encore entre les mains d'un ligueur 
nomme Rioux 1 : le duc (Hilypernon se presenta devant Pierrefonds, en 
mars 1591, avec un gros corps (Farmee et du canon; mais il n'y put 
rien faire, et leva le siege apres avoir recu un coup de feu pendant 
une attaque geneiale qui fut repoussee par Rieux et quelques centaines 
de routiers qu'il avait avec lui. Toutefois ce capitaine, surpris avec 
rycz le curieux discours 
Mrinipprie. 
111.  21 
de ce chef de bande, dans la Satire
	        
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